Une vie bouleversée (Het verstoorde leven) de Etty Hillesum

 

Une vie bouleversée (Het verstoorde leven)
Suivi de lettres de Westerbork
Auteur : Etty Hillesum
Traduit du néerlandais par Philippe Noble
Éditions : Seuil (1er février 1985)
ISBN : 978-2020086295
250 pages

Quatrième de couverture

De 1941 à 1943, à Amsterdam, une jeune femme juive de vingt-sept ans tient un journal et y consigne ce que vont être les dernières expériences de sa vie. Le résultat : un document extraordinaire, tant par l'incontestable qualité littéraire que par la foi qui en émane. Une foi indéfectible en l'homme alors même qu'il accomplit ses plus noirs méfaits. Car si les années de guerre voient l'extermination des Juifs partout en Europe, elles sont belles et bien, pour Etty Hillesum, des années de développement personnel et de libération spirituelle.

Quelques mots sur l’auteur

Esther Hillesum est née le 15 janvier 1914 à Middelburg en Zélande, province des Pays-Bas. Au début de la première guerre mondiale - les armées allemandes ont envahi les Pays-Bas en mai 1940 - elle s'intéresse à la psychologie, ce qui l'amène à rencontrer, en février 1941, un ancien élève de Jung : Julius Spier. Celui-ci, psychologue, émigré de Berlin depuis deux ans, est juif comme elle. Il devient très vite son ami, son amant et son maître à penser, ou comme elle dira plus tard : "l'accoucheur de son âme". Le 9 mars 1941, sous son influence et sa direction, elle entame une longue démarche introspective en écrivant la première page de son journal. Elle a vingt-sept ans.

Mon avis

Il m’a fallu beaucoup de temps et près de quatre-vingts pages pour « rentrer » dans ce livre et me sentir intéressée.

Pourtant, j’apprécie en général, la lecture de journaux intimes, mais là…

J’ai trouvé que le début était très long, beaucoup trop à mon goût.

Le regard de l’auteur sur ce qu’elle vivait, son histoire d’amour avec son psy, tout cela m’a semblé proche du nombrilisme et pas très constructif. Bien entendu parler de soi et de son quotidien c’est le but d’un journal mais ce qu’elle expliquait ne me paraissait pas captivant.

Petit à petit, j’ai sans doute réussi à ne pas me focaliser sur les échanges avec le psy et à « lire plus loin » pour découvrir un contenu plus proche de ce que je recherchais : la vie en Hollande à cette époque bien que la place de sa foi et de sa relation à Dieu prenne de plus en plus de place tournant presqu’au mysticisme.

Je me dois de reconnaître plusieurs choses : l’écriture de l’auteur s’est améliorée au fil des pages, devenant plus « profonde ».

Si écrire lui a permis de rester debout, de garder sa dignité, de croire en quelque chose sans baisser les bras alors elle a eu raison de le faire….

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire