"Et bien dansons maintenant ! " de Karine Lambert
"Jusqu’au bout du monde" de Laurent Reese
"Recueil de pensées pour coachs en mal d'inspiration" de Jérémy Roussel
"Brille, tant que tu vis !" de Alice Quinn
Dans son canapé douillet
Bercée par les mots
Lui, il a tout de l’ours mal léché, un peu sauvage. Il a souffert et cache une blessure sous une carapace et des dehors parfois acariâtres.
Elle, c’est une solitaire, divorcée, un fils unique qui n’a pas trop le temps…. Elle a l’impression d’être abandonnée, de lutter en solitaire lorsqu’elle a des problèmes.
Et ni l’un, ni l’autre ne souhaitent rencontrer quelqu’un, être bousculés dans cette vie qui ne convient pas vraiment mais dont ils s’accommodent…
Ses personnages sont des gens ordinaires, attachants, on souhaite très rapidement le meilleur pour eux … encore faudrait-il qu’ils l’acceptent … en oubliant leurs peurs, leurs réticences …
"Elles sont parties pour le Nord" de Patrick Lecomte
"Temps mort" de Guillaume Perrotte
"La petite fille du phare" de Christophe Ferré
"Méditations heureuses sous un cerisier du Japon" de Frank Andriat
"Les oiseaux" de Julien Roux
Les oiseaux
Auteur: Julien Roux
Éditions les Fourmis rouges (20 Novembre 2014)
ISBN : 978-2-36902-033-2
40 pages
Quatrième de couverture
« Un œuf. Il est presque là. Il apparaît, il est oiseau. Son
nid est doux. Son nid est chaud. Il est oiseau. » Certains savent voler,
d'autres non. Certains ont un bec très long, d'autres très court. Différents
les uns des autres, tous sont pourtant oiseaux. Suivons-les…
Mon avis
Passant beaucoup de mon temps libre à regarder les oiseaux avec mes
jumelles, c'est tout naturellement que je me suis tournée vers cet album.
L'objet livre est beau, assez grand avec une couverture qui tient bien en
mains, les pages sont assez épaisses et les dessins colorés simples et vivant
sont très parlants. Ils sont la plupart du temps sur une page double,
accompagnés de quelques mots en écriture cursive. On fait un petit inventaire
des oiseaux qui vivent en bande, en couple, le nuit, en haut, dans
l'eau , qui partent loin pour survivre.... Dans les dernières pages, les
dessins deviennent plus petits et plus nombreux, comme si les oiseaux prenaient
le dessus sur celui qui écrit pour montrer toute leur diversité et offrir leurs
plumes colorées, vivaces et amusantes à notre regard ébahi.... Et puis, il y a
également le plaisir des mots...Du PodoceDe Biddulph au Bagadais casqué en pensant
par les Manakin orange ou le marabout chevelu... Soyez les bienvenus chez
les oiseaux !!!!!
"Et si c'était bien réel..." de Laëtitia Pary
"L'étrange Chine du docteur Fu Meng Zhou" de Aliocha Nguyen Canto
"Mauvais genre" de Isabelle Villain
"La Croisière Charnwood" de Robert Goddard (Closed Circle)
Tout cela c’était sans compter sur le talent de Robert Goddard (et du traducteur, Marc Barbé, qui, je le souligne, a fait un excellent travail). De chapitres en chapitres, on s’éloigne de ce monde superficiel , de la futilité apparente, pour plonger dans des événements beaucoup plus sérieux, au ton grave. La guerre, l’histoire de ceux qui ont souffert en la vivant, vont apparaître et même si cela reste en toile de fond, c’est important car ce passé peut apporter beaucoup d’explications….
"Anatomie d'un scandale" de Sarah Vaughan (Anatomy of a Scandal)
"Ainsi volent les libellules -Tome 1 : Les demoiselles de Mai" de Frann Bokertoff
"The Rook, au service surnaturel de sa majesté (1)" de Daniel O'Malley (The Rook)
* frère de Cassiopée
"Viens ici que je t'embrasse" de Griet Op de Beeck (Kom hier dat ik u kus)
"Des nouvelles de la mer" de Guillaume Lefebvre
"Les déracinés" de Catherine Bardon
Quatrième de couverture
« Almah avait une farouche résolution : le bonheur immédiat et absolu. » On est en 1935, ils sont heureux, ils croquent la vie à pleine dents, l’atmosphère est au beau fixe .…. Le temps passe, et avant que la guerre n’éclate, les tensions sont de plus en plus vives et palpables. Le danger est permanent. Il faut se préparer à des jours sombres. Se faire oublier, ne pas intervenir même face à des actes abominables pour ne pas être réprimés. Les amoureux ne supportent plus de ne pouvoir agir. Ils comprennent que pour vivre libres, il faut fuir l’Autriche, peut-être en laissant leurs familles derrière eux. Mais les pays ferment leurs frontières, ayant atteint leur quota de réfugiés. Une seule solution, Rafael Trujillo, le dictateur de la République Dominicaine de l’époque, qui invite les juifs à venir s’installer sur son île (inutile de dire que cela l’arrange et que ce n’est pas uniquement son bon cœur qui le guide). Ils sont quelques uns à relever le défi, suivis d’autres. C’est comme ça que le jeune couple se retrouve à Sosua, dans un coin perdu, où il n’y a rien à part de la terre à cultiver, de quoi mettre un mini élevage et des bâtiments à construire. Mais rien, c’est déjà beaucoup lorsque vous êtes en vie et que le lieu où vous vous installez peut vous permettre de subsister…..