The Rook, au service
surnaturel de sa majesté (1) (The Rook)
Quatrième de couverture
Victime d'une agression, Myfanwy Thomas reprend conscience
dans un parc de Londres. Autour d'elle, des hommes en costume portant des gants
de latex. Tous sont morts. Situation peu réjouissante, certes, mais il y a pire
: Myfanwy ne se souvient plus de rien. Le plus surprenant, c'est qu'elle semble
avoir prévu cette amnésie. Elle a sur elle une lettre écrite de sa main lui
expliquant qui elle est et ce qu'elle doit faire pour découvrir qui veut
l'éliminer.
L'avis de Franck
Le thème me plaisait beaucoup et j'avais envie de sortir de
mes auteurs habituels.
Le début du roman m'a quelque peu déçu et j'ai eu du mal à
entrer dans l'histoire. Comme le personnage principal est amnésique, on alterne
les moments de gestion du quotidien avec les moments de lecture des lettres
laissées par cette même personne avant l'amnésie. C'est parfois lassant d'avoir
d'abord l'exposition du problème rencontré puis sa résolution dans le chapitre
suivant par la lecture d'une nouvelle lettre laissée auparavant par l'héroïne devenue
amnésique.
De plus, la traduction du titre laisse à désirer. Le titre
original est « The Rook », c'est à dire « La Tour », pièce du jeu d'échec. Et
le personnage principal fait parti d'une organisation secrète où chaque membre
a un rang en fonction des pièces du jeu d'échec. Ce que ne laisse pas du tout
présager le titre en français malgré l’illustration de couverture.
Par contre, une fois la lecture des lettres terminées, on se
laisse enfin emporter par l'action et on va de coups de théâtre en révélations
époustouflantes et je dois avouer que j'avais des difficultés à lâcher le
livre. Le texte se lit bien, les situations sont cohérentes entre elles et
l'humour est présent, sans toutefois atteindre celui de Terry Pratchett ou des
Monty Python. Un livre et un auteur à
découvrir.
* frère de Cassiopée
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