Longtemps je t’ai cherché
Auteur : Myrlène Sarrazin
Éditions : L ET M PROD (17 novembre 2024)
ISBN : 978-2959665301
220 pages
Quatrième de couverture
« Vivre, c’est crier ».
Pour l’auteure Myrlène SARRAZIN, ce livre est écrit pour
partager certaines étapes de sa Vie, heureuses ou malheureuses, qui l'ont aidée
à Vivre, à se Construire et à se Reconstruire. C’est un vrai parcours de
résilience, sur des échecs et des souffrances terribles. Mais nous pouvons
survivre aux pires épreuves et continuer à espérer. Car c’est bien la première
leçon de cet ouvrage souvent déchirant, poétique, un vrai point d’appui pour
que chacun trouve dans le combat de tout être humain une réflexion positive
jusqu’à se tenir debout et repartir.
Mon avis
Dans ce livre, Myrlène Sarrazin se confie et en le faisant,
elle espère aider d’autres personnes à vivre mieux. Ses écrits sont simplement
des instants partagés, elle ne se pose pas en moraliste. Elle souhaite que son expérience,
les « leçons » et conclusions qu’elle a tirées de son vécu permettent
à d’autres de ne pas commettre les mêmes erreurs.
C’est bien construit car elle ne nous noie pas sous les mots
avec un texte trop verbeux. Elle consacre quelques pages à ce qu’elle souhaite
mettre en avant : quelqu’un de sa famille, l’un ou l’une de ses amis-es,
un fait qui la concerne ou qu’elle a observé. Si nécessaire, elle utilise les
caractères gras pour souligner le propos, souvent un ressenti, ou ce qui, pour
elle, est important de garder en mémoire. Pour ne pas rester uniquement dans ce
style d’écrits, elle glisse entre les différentes parties, des poèmes très
qualitatifs. Ils lui ont sans doute permis d’exprimer, d’une autre façon, ses
émotions. Ils sont très beaux, porteurs de sens.
C’est un peu une introspection, délicate et fine, une prise
de recul sur sa vie. Elle a choisi de « grandir », de ne pas se
laisser détruire malgré les difficultés, les obstacles, les peurs.
Écrire l’a aidée, l’a portée, l’a apaisée.
« À travers l’écriture, j’ai brisé la cage dans
laquelle je m’étais enfermée … »
Je pense qu’elle a raison, poser des phrases sur le papier c’est
ouvrir les vannes, les barrières, pour faire sortir ce qu’on a le besoin d’expulser.
Je suis consciente que ce terme peut paraître fort mais je l’entends dans le
sens « libération ». Elle s’est délivrée du poids du passé. Il n’a
pas disparu, elle ne l’a pas oublié mais elle l’a laissé derrière elle, à
sa place, et elle s’est appuyée sur lui pour devenir plus forte et continuer la
route. Elle a trouvé son équilibre, l’amour et elle le dit joliment.
Ce témoignage peut être soutenant pour certains, certaines
qui croient qu’ils, elles, ne vont pas s’en sortir, n’auront pas le droit d’être
aimé -e -s, respecté-e-s et c’est certainement aussi efficace qu’un médicament.
On peut relire si on a des doutes et ainsi se sentir mieux.
Une belle découverte !
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