Sur le toit de l’enfer (Fiori sopra l’inferno)
Auteur : Ilaria Tuti
Traduit de l’italien par Johan-Frédérik Hel-Guedj
Éditions : Robert Laffont (6 Septembre 2018)
ISBN : 978-2221218730
416 pages
Quatrième de couverture
Dans les montagnes sauvages du Frioul, en Italie, le
commissaire Teresa Battaglia, la soixantaine, la langue acérée et le coeur
tendre, est appelée sur les lieux d'un crime pour le moins singulier : un homme
a été retrouvé mort, les yeux arrachés. À côté de lui, un épouvantail fabriqué
avec du cuivre, de la corde, des branchages... et ses vêtements ensanglantés. Pour
Teresa, spécialiste du profilage, cela ne fait aucun doute : le tueur frappera
à nouveau. Elle va devoir rassembler toute son énergie et s'en remettre à son
expérience pour traquer cette bête humaine qui rôde dans les bois. Si tant est
que sa mémoire ne commence pas à lui faire défaut...
Mon avis
Teresa Battaglia a la soixantaine, un look improbable et dès
les premières pages, un caractère de chien et une langue acérée. Elle se
retrouve face à un assassinat violent, déstabilisant. On vient de lui coller
dans les pattes un adjoint dont elle se moque éperdument. Mais il faudra bien
qu’ils communiquent et qu’ils essaient d’avancer ensemble pour résoudre cette
affaire pour le moins épineuse.
Les faits se déroulent à à Travenì, dans le Friuol. C’est montagneux,
sombre, il neige parfois et il fait froid. Des retours en arrière, en 1978,
mettent en place quelques événements dont on se dit qu’ils vont être liés à
ceux du présent. Le lecteur suit l’enquête, les pensées de Teresa et sa
personnalité parfois surprenante.
L’écriture est plaisante (merci au traducteur), assez sobre,
pas de fioritures. Il se passe des choses affreuses mais le rythme permet de
souffler, notamment lorsque les enquêteurs réfléchissent.
Je comprends que ce roman ait plu mais personnellement, il
ne m’a pas convaincue. Je n’ai pas trouvé les protagonistes crédibles, pas dans
le sens « pouvant exister ou pas » mais plutôt dans la façon dont ils
sont présentés et se comportent. Ils étaient, et ce n’est que mon avis, trop « artificiels ».
De plus, j’ai eu un sentiment de lenteur, rien qui emballe ou qui procure
diverses émotions.
Ma rencontre avec Ilaria Tuti s’arrêtera avec ce titre.
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