Les galeries hurlantes
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Éditions : Taurnada (4 Juillet 2019)
ISBN : 978-2372580564
235 pages
Quatrième de couverture
Karine, dix ans, joue avec un ami imaginaire. Tout ce
qu'elle sait, c'est son âge et qu'il n'aime pas Alan Lambin, le spécialiste en
paranormal que son père, désemparé et dépassé par une succession de phénomènes
étranges, a appelé à l'aide. Et si l'origine de tout cela se trouvait dans les
anciennes galeries minières existant toujours sous ce village du Nord ?
Mon avis
On est en 1987, il s’appelle Alan Lambin, il a un borsalino
en couvre-chef, il se déplace en train. Un peu rétro, très attaché à ses
racines bretonnes, il a malgré son côté vieillot, rencontré l’amour. Elle s’appelle
Mina, elle est médium et l’assiste dans son travail. Il est chasseur de fantômes.
Il aide les familles à retrouver la sérénité lorsque leur maison est « hantée ».
Mais cette fois-ci, sa compagne est très fatiguée et c’est
seul qu’Alan partira dans le Nord, au pays des Corons, pour aider un père et sa
fille ainsi que la belle-mère qui vit avec eux. Des phénomènes bizarres se
passent dans leur logement, la petite fille parle d’un ami, la mamie répète les
mêmes chiffres à l’envi….Alan cherche, tourne, farfouille, utilise ses capteurs,
ses techniques pour essayer de démêler la situation. Mais ne comptez pas sur
moi pour en savoir plus…
De pages en pages, le suspense augmente. On se crispe
lorsque les événements échappent à Alan. On a peur pour lui, on craint qu’il se
trompe, qu’il y ait un retour de bâton. Les
rebondissements se multiplient et on s’interroge sans pouvoir imaginer ce qu’il
va se passer. Lorsque je lis une histoire d’Alan Lambin, je me demande toujours
comment l’auteur va pouvoir se renouveler. Et bien, il y arrive parfaitement.
Dans ce roman, il parle du milieu des mineurs et le contexte est décrit avec
précision (je le sais, j’habite une ville où il y a eu des mines de charbon)
avec un vocabulaire ciblé. Les raisons évoquées pour les manifestations paranormales
sont également réfléchies, approfondies et travaillées. En outre, j’ai apprécié
l’évolution du personnage principal, de sa relation à l’amour qui le transforme.
Ce qui est intéressant, c’est qu’en évoquant les fantômes, les personnes
disparues, la famille, Jean-Marc Dhainaut nous renvoie à nos propres peurs, nos
angoisses, notre rapport avec la mort et chacun peut apporter ses propres
réponses.
L’écriture est fluide, agréable, le style vif et tout cela
fait que « Les galeries hurlantes » sont une lecture plaisante qu’on
ne lâche pas une fois commencée !
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