Pars vite et reviens tard
Auteur : Fred Vargas
Éditions : Viviane Hamy (15 Octobre 2001)
ISBN : 9782878581522
360 pages
Quatrième de couverture
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un
immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la
base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les
photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
Mon avis
Ma première expérience avec Fred Vargas date de très
longtemps et je n’étais pas allée au bout de ma lecture. Cette fois-ci, je l’ai
terminée mais je sais que c’est un auteur que je ne lirai pas souvent.
J’ai apprécié l’originalité des personnages. Joss, le crieur
professionnel et ses petites annonces qui pour certaines vont jouer un rôle
important dans l’intrigue. Decambrais, le « lettré » du quartier qui
a une pension de famille pas tout à fait déclarée. Damas, le vendeur de
rollers, planches, et bien entendu le commissaire Adamsberg, atypique dans sa
relation aux autres et son approche de l’intrigue… Les différents protagonistes
sont étoffés, le contexte est bien présenté et le propos sur la peste détaillé
(forcément quand on connaît le premier métier de l’auteur). Tout cela promettait
une lecture prenante.
J’avoue qu’elle l’a été moins que ce que je pensais. Pour
moi, l’intérêt est vraiment venu sur le dernier tiers et c’est à ce moment-là
que j’ai vraiment eu du plaisir à lire. Le début a été long, trop pour moi.
Pourtant, il y a un peu d’humour, un peu de poésie dans l’écriture mais elle ne
résonne pas en moi, elle ne me « parle » pas. J’ai eu le sentiment que
certains événements étaient récurrents et ne faisaient pas avancer l’enquête comme
je l’aurais souhaité. L’ensemble manque de rythme, de mouvements ….mais je le
redis, heureusement qu’il y a eu la fin !! Tout s’est accéléré, est devenu
plus « vivant » et j’étais à fond dedans !
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