"La saga des Cazalet – Tome 1 : Étés anglais" de Elizabeth Jane Howard (The Light Years. The Cazalet Chronicles)

 

La saga des Cazalet – Tome 1 : Étés anglais
Auteur : Elizabeth Jane Howard
Traduit de l’anglais par Anouk Neuhoff
Éditions : La Table Ronde (12 mars 2020)
ISBN : 978-2710388586
580 pages

Quatrième de couverture

Juillet 1937. À Home Place, au coeur du Sussex, jardiniers, femmes de chambre et cuisinière sont sur le pont. La Duche orchestre le ballet des domestiques avant l'arrivée de ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche : entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, il faudra inventorier lits de camp et masques à gaz.

Mon avis

Ayant lu beaucoup de critiques positives de ce roman, je me suis décidée à le lire. Et bien, la rencontre est ratée.
Pourtant il me semblait que ce recueil avait tout pour me plaire : un fond historique d’avant-guerre (1937), une saga familiale, un lieu : le Comté traditionnel du Sussex en Angleterre et des personnages variés.

Chaque été, la famille Cazalet se retrouve dans une immense propriété. Il y a les parents, les deux fils revenus de la première guerre, leurs épouses (très différentes), leurs enfants, la fille célibataire attentionnée auprès tout le monde et le cadet (veuf) et sa nouvelle femme. Les domestiques dévoués (dont une allemande pour apporter un peu de fantaisie) sont également présents au domaine. Tous ont peur du nazisme qu’on sent monter et de ce que ça peut entraîner mais c’est l’été donc ils essaient d’en profiter.

Pourquoi je n’ai pas adhéré ? J’ai trouvé ce quotidien de riches bourgeois terriblement plat, il ne se passe pas grand-chose, on tourne autour des mêmes ingrédients. Le fond historique est très peu approfondi, les liens avec les employés également (chacun sa place, pas d’esclandre, pas de dérive ou si peu). Tout cela manque de rythme, d’actions, enfin pour moi.

Bien sûr, les descriptions sont bien faites, l’écriture est fluide (j’espère que la traductrice s’est moins ennuyée que moi) mais je me suis attachée à aucun protagoniste, je suis vraiment restée en dehors. Cette lecture m’a paru longue. A chaque page tournée, j’espérais un rebondissement, une action débridée de l’un ou l’autre pour mettre du pep dans le fil des jours mais que nenni. Cela m’a semblé lisse, même pas une pointe d’humour ou de dérision.

Je ne nie pas les qualités de l’auteur, je sais qu’elle a trouvé et trouvera encore des personnes qui seront captivées et intéressées par ce récit mais les tomes suivants, ce sera sans moi…..


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