84 Charing Cross Road (84 Charing
Cross Road)
Auteur : Helene Hanff
Traduit de l’anglais par Marie-Anne de Kisch
Éditions : Autrement (10 octobre 2013) (1 ère édition en 1970 aux Etats-Unis)
ISBN : 978-2746700581
180 pages
Quatrième de couverture
Par un beau jour d'octobre 1949, Helene Hanff s'adresse
depuis New York à la librairie Marks & Co., sise 84, Charing Cross Road à
Londres. Passionnée, maniaque, un peu fauchée, extravagante, Miss Hanff réclame
à Frank Doel les livres introuvables qui assouviront son insatiable soif de
découvertes.
Mon avis
Je viens de relire ce recueil et le plaisir est toujours au
rendez-vous.
Helene Hanff vivait à New-York. Elle était auteur de livres
pour la jeunesse, elle essayait aussi d’écrire des pièces de théâtre et des
synopsis de films. Passionnée de littérature anglaise, elle prend contact avec la
librairie Marks & Co. de Londres, spécialisée dans la recherche de livres
anciens et épuisés. Elle espère que les propriétaires de cette boutique pourront
l’aider car elle ne trouve dans sa ville certains ouvrages. Un des employés lui
répond et sur une vingtaine d’années (de 1949 à 1968) des courriers (et des
colis) vont être échangés.
Cette correspondance devient un livre très connu, adapté au
cinéma et en pièce de théâtre, remis au goût du jour par Katherine Pancol dans « Un
homme à distance » et offre à Helene Hanff un succès bien tardif.
Cet échange épistolaire est intéressant sur plusieurs
points. D’abord, pour les nombreuses références littéraires citées dans les
courriers. Si on les transforme en liste, on a de quoi lire pour des années !
Ensuite pour le côté « historique », la différence de vie entre les
deux pays, l’approche des événements et leur interprétation par les différentes
personnes qui s’expriment. Puis pour la personnalité des deux principaux
expéditeurs ou destinataires. Helen, assez exubérante, à l’aise, ne s’embarrassant
pas de « chichis », très vite prête à la familiarité. Et de l’autre
côté, les anglais, plutôt « collet monté » et plus long à se laisser
aller à un ton plus léger.
Charmée une nouvelle fois par cette correspondance, je crois
que je ne m’en lasserai pas si je la relis encore dans quelque temps.
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