"Jack McEvoy - Tome 2: L'épouvantail" de Michael Connelly (The Scarecrow)

 

Jack McEvoy - Tome 2: L'épouvantail (The Scarecrow)
Auteur : Michael Connelly
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Robert Pépin
Éditions : Calmann-Lévy (17 novembre 2021)
ISBN : ‎ 978-2702182680
576 pages

Quatrième de couverture

" Dans la tête d'un tueur de 16 ans ", c'est l'article sur lequel travaille Jack McEvoy, journaliste au L.A. Times. Article en forme de vengeance : sa hiérarchie veut le virer. Comprenant vite que le gamin est innocent, il s'acharne à le prouver. Ce n'est pas du goût de tout le monde. Manipulé, traqué, Jack devient le jouet d'une force fantôme, en apparence immatérielle – et toute-puissante.

Mon avis

Personnellement, je classerai les livres de Michael Connelly en trois catégories : les excellents, les bons, les moyens.

Je mettrais « L’épouvantail » dans les « bons. Il n’est pas à lire en priorité mais il est à lire.

Pour qui a déjà côtoyé et apprécié l’auteur, ce ne sera pas un des meilleurs et une certaine habitude peut laisser entrevoir les événements. Mais il faut reconnaître que c’est bien écrit, bien enchaîné et qu’on se laisse emporter par l’histoire.

Les cent cinquante premières pages m’ont paru un peu longues mais après, j’ai trouvé que le rythme s’accélérait et qu’il devenait difficile de poser le livre.

Une des originalités de ce roman est sa construction.

On passe de parties en parties de McEvoy (journaliste) et son « enquête » à Carter et son domaine. On sait dès le début que Carter est le « méchant » mais ce qui est intéressant c’est de voir comment McEvoy va le découvrir et comment son amie Rachel interprète différents faits pour avoir des éléments pour avancer dans la recherche qu’ils font en commun.

Connelly a été journaliste et cela se ressent car l’ambiance du journal où travaille McEvoy est assez bien retranscrite notamment dans ce qu’on peut considérer comme les difficultés de la presse écrite.

Les médias et notamment la place et les dangers d’internet et de l’informatique en général sont bien décrits aussi puisque c’est le domaine de prédilection de Carter (même si certains « raccourcis » peuvent nous poser question). Carter est un hacker de haut vol qui nous rappelle qu’on n’est pas autant protégé qu’on le croit.

La deuxième originalité est qu’on sait qui est le "méchant" et que malgré tout, Connelly nous tient en haleine, le rythme est maintenu et on se demande comment McEvoy et son amie vont réussir à coincer Carter, qui est si habile à manipuler les données informatiques, à se jouer d'eux ….

Les références à des livres précédents ne gêneront en rien le nouveau lecteur.

Lorsqu’on retrouve McEvoy, le roman est écrit à la première personne, c’est McEvoy le narrateur qui fait un compte-rendu des différentes situations. Lorsqu’on retrouve Carter, c’est la troisième personne du singulier, le narrateur est extérieur.

Le style est agréable, rythmé, on ne s'ennuie pas, les dialogues ponctuent le récit, tout comme les réflexions personnelles de McEvoy. Il n'y a pas de longueur.

C'est donc un bon livre avec les bons ingrédients, tous très bien dosés .....


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