"Remède mortel" de Harlan Coben (Miracle Cure)

 

Remède mortel (Miracle Cure)
Auteur : Harlan Coben
Traduit par Cécile Arnaud
Éditions : Belfond (15 Septembre 2011)
ISBN : 978-2714447203
440 pages

Quatrième de couverture

Une clinique new-yorkaise hautement sécurisée. Un médecin qui se suicide. Des patients sauvagement assassinés. Coïncidences ? Complot ? Et si l'annonce prochaine d'une extraordinaire découverte médicale avait déclenché cette vague meurtrière ? Sara Lowell, jeune journaliste très en vue, mène l'enquête. Mais ses révélations pourraient bien faire d'elle la prochaine victime d'un mystérieux serial killer... Guerre des lobbies pharmaceutiques, machination politique, pression des médias, mensonges... Au cœur d'un débat toujours aussi brûlant, un thriller angoissant et terriblement réaliste par celui qui allait devenir le maître de vos nuits blanches.

Mon avis :

La prochaine fois, je me renseigne …

Je ne savais pas, oui, je ne savais pas que ce « nouveau » Coben était comme le dernier que j’ai lu (Sans un adieu) un roman écrit quand l’auteur avait une vingtaine d’années et exhumé des cartons …

Quand je l’ai eu en mains, j’ai commencé par la fin puis j’ai lu le préambule … où Monsieur Coben explique avoir ressorti ses écrits non publiés (était-il en panne d’inspiration ?) et ainsi donné à l’impression « Remède mortel » sans l’avoir relu, ni retravaillé …

Et bien, il aurait été bien inspiré de le relire !

Le fond aurait pu donner quelque chose d’intéressant en retravaillant la forme.

À part sur la plage, où vous retrouverez le fil de l’intrigue sans problème même si le ballon des enfants du voisin vous tombe sur le nez ou si vous vous endormez subitement, je ne vois pas d’autres raisons de conseiller ce livre.

Ceux qui ont peur en avion et qui cherchent, comme moi dans ces cas-là, une histoire qui vous prend et que vous ne voulez plus lâcher, passez votre chemin ….

Les protagonistes sont assez stéréotypés, manquant de profondeur.

Les méchants, même pas peur, n’ont de méchanceté que l’apparence et leurs raisons d’agir comme ils le font, sont tout à fait ordinaires: pouvoir, argent …

Les gentils sont …. fades … il leur manque de la consistance. Même Sara, qui aurait pu être un personnage qu’on remarque, n’a pas produit cette étincelle qui fait la différence …

Le contexte ? Une clinique, des basketteurs, le SIDA …

Beaucoup de ficelles trop grosses à mon sens, des invraisemblances, des lieux communs, des retournements de situation prévisibles …

Rien qui accroche vraiment votre esprit ….

L’écriture, quant à elle, est celle d’un Coben qui débute.

Pas vraiment catastrophique, mais pas vraiment prenante.

Lisse, sans relief, beaucoup de dialogues qui masquent l’insuffisance de ressentis, d’explorations des âmes … Malgré quelques passages en italiques qui ont pour but de donner un peu de profondeur, cet opus n’en a pas eu suffisamment pour me passionner. Dommage …

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