Bigoudis et petites enquêtes - Tome 5 : Panique au
festival du livre
Auteur : Naëlle Charles
Éditions : L’Archipoche (2 Mai 2024)
ISBN : 979-1039205108
546 pages
Quatrième de couverture
Une nouvelle enquête s'annonce pour Léopoldine Courtecuisse,
la coiffeuse de Wahlbourg. Cette fois, c'est sa sœur cadette qui est dans le
viseur de la justice. Elle va mener l'enquête avec Quentin Delval, son
lieutenant préféré, dessaisi officiellement de l'affaire. Ils vont devoir
résoudre ce crime en secret au milieu du festival du livre de la ville.
Mon avis
Cinquième aventure de ma coiffeuse préférée ! Retrouver
Léopoldine Courtecuisse, c’est comme retrouver une bonne copine. On galère
ensemble, on s’énerve, on rit, on râle, on s’écoute….
C’est une histoire indépendante mais il est plus intéressant
de lire dans l’ordre pour voir l’évolution des personnages et de leurs
relations. Si toutefois, vous commencez par ce tome, pas de panique. Dans les
premières pages, les principaux protagonistes sont présentés, avec les informations
à connaître sur eux.
Pour ceux et celles qui auraient oublié et qui débuteraient par
ce livre, l’essentiel à savoir c’est que Léopoldine (Léo) vit seule avec ses
deux adolescents (son mari l’a quittée pour s’installer avec sa sœur). Elle a
aidé plusieurs fois le lieutenant Quentin Delval pour résoudre des enquêtes.
Comme elle a un salon de coiffure avec sa meilleure amie, elle entend beaucoup
de choses. En plus, elle est futée et a un excellent esprit d’observation et de
déduction.
Cette fois-ci, sa mère a décidé d’organiser un salon du
livre avec des auteurs connus, des animations, des conférences. Le temps presse
et toute la famille est mobilisée. Le comité d’organisation se réunit
régulièrement et des tensions commencent à exister. Ah les égos féminins !
Constance, la jeune sœur de Léo se « branche » avec une personne du
groupe qui, quelque temps plus tard, est retrouvée morte. Bien entendu,
Constance est placée en garde à vue. Il va falloir prouver qu’elle n’est pas
coupable. Mais Quentin, trop proche de la famille Courtecuisse est dessaisi de
l’affaire au profit de la police dont l’équipe vient s’installer dans sa
gendarmerie, prenant les bureaux d’assaut. Il n’est pas enchanté et la
collaboration ne sera pas fluide….
Ce récit nous montre les différences d’approche et de méthode
de travail des deux groupes d’enquêteurs. Quentin et ses collègues décident de
mener des investigations en toute discrétion, aidés de Léo et de ses enfants.
L’auteur aborde également les problématiques liées à l’écriture
d’un roman. Les difficultés face à la page blanche et pour se faire connaître. La
place des blogueurs, des réseaux sociaux qui influencent les futurs lecteurs,
parfois sans avoir vraiment lus le recueil. C’est très intéressant parce
qu’incontestablement bien « vu » et réaliste. Naëlle Charles sait de
quoi elle parle !
Son écriture est enjouée, elle manie tous les langages et c’est
extrêmement drôle lorsqu’elle donne la parole à son fils, d’autant plus qu’il n’a
pas la langue dans sa poche et ses réparties sont hilarantes ! Il y a
aussi quelques comiques de situation dans les situations amoureuses ou autres.
On alterne les chapitres entre Quentin et Léo qui prennent la
parole et posent leur regard sur les événements et leurs ressentis. Ils sont
souvent en train de se surveiller discrètement alors qu’ils répètent sans cesse
que chacun fait ce qu’il veut. Léo est attachante, au fil des tomes, son lien
avec sa frangine s’apaise et c’est une bonne chose.
J’aime beaucoup lire « Bigoudis et petites enquêtes », c’est plaisant, détendant et pas stupide du tout ! On se glisse dedans, une atmosphère faite de sourire, de bonne humeur et de surprise nous enveloppe et on est bien. C’est un moment de lecture sans prise de tête mais avec une intrigue « travaillée » où tout s’emboîte.
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