Sex in Paris
Auteur : Octavie Delvaux
Éditions : La Musardine (6 Novembre 2025)
ISBN : 978-2364906815
272 pages
Quatrième de couverture
Charlotte, influenceuse culinaire star, pensait mener une
vie bien rangée, consacrée à ses recettes véganes et son projet de bébé avec
Benjamin. Raté. La voilà embarquée dans un projet de restaurant par Philippe
Jimenez, chef étoilé grande gueule, et son fils, l'indomptable et irrésistible
Vic. Et quand ça chauffe en cuisine, ça déborde aussi dans les chambres :
Charlotte devra jongler entre ses fourneaux, ses hormones et son couple à
sauver
Mon avis
Charlotte est une pointure dans son domaine : la
cuisine. Elle a quitté C8 car le monde télévisuel lui semblait trop nocif. Elle
est maintenant « influenceuse », un métier à la mode qui lui
convient. En couple avec Benjamin, son idée fixe est d’avoir un bébé et ils
font tout pour que ça marche, un peu trop même car ils perdent en naturel.
Voilà que Philippe Jimenez, un grand cuisinier très renommé,
la contacte. Il veut accompagner sa fille, Victoire, une ex ado rebelle, à
peine rangée, pour l’ouverture d’un restau végan. Il espère ainsi la calmer et
la canaliser. Mais cette jeune femme a besoin de conseils et lui, il n’a pas le
temps. Alors il sollicite Charlotte.
En se rendant au rendez-vous, elle s’arrête chez sa copine
Déborah qui prépare l’événement « Sex in Paris » (une série de conférences
sur la sexualité). Les voilà qui se lancent dans des conversations débridées.
Morgane, une autre amie les rejoint et ça dérive sur le désir d’enfant de
Charlotte. Les deux « coquines » ne sont pas en manque d’idées pour l’aider,
lui suggérant même que Ben n’est peut-être pas le meilleur étalon….surtout qu’elle
se plaint de son manque d’implication dans leur vie quotidienne et amoureuse.
Ce récit pourrait être une gentille romance mais l’autrice
flirte avec l’érotisme en présentant quelques scènes un peu chaudes. Ce n’est
pas du voyeurisme mais ce qui se sait dont on ne parle pas ou peu. Elle n’en
rajoute pas (sinon j’aurais fui et fermé le livre), c’est juste à la limite. De
plus, elle parle de l’assignation de genre, des pansexuels, des sapiosexuels et
j’en passe, et de tout ce qui représente l’amour. Même si ça reste assez
superficiel, c’est intéressant de voir combien ce « domaine » s’est
développé tel un arbre aux multiples branches et racines.
Le combat de Charlotte pour être mère est un fil conducteur
important. On sent le désespoir à chaque test négatif et on s’interroge. Ne
peut-on être une femme accomplie qu’en mettant au monde un enfant ?
Tromperies, « coucheries », drôleries, fantasmes, tout
y passe, hommes, femmes, iels, c’est décapant et amusant (à petites doses pour
moi). Octavie Delvaux a beaucoup d’humour
et son écriture est pétillante. En plus de l’aspect « érotique », elle
développe une vraie histoire pour ses personnages, même si c’est léger, comme
ce genre de littérature.
Le texte donne chaud quelques fois mais en ces froides
journées de pré-hiver, cette lecture n’était pas une mauvaise idée 😉

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