"Lady R." de Henri Courtade


Lady R.
Auteur : Henri Courtade
Éditions : Les nouveaux auteurs (14 Avril 2011)
Illustrations d’Anne Claire Payet
ISBN : 978-2819500759
600 pages

Quatrième de couverture

En l’an de grâce 1194, Lady Rowena de Windermere, agent de Sa Majesté Richard Coeur de Lion a pour mission de dérober aux Templiers des documents hérétiques menaçant la paix en Occident. De Venise à l’Écosse, en passant par l’Aquitaine d’Aliénor, Rowena dévoilera un terrible secret qui fera basculer sa vie et celle de tous ceux qui croiseront sa route. Dans un monde où les trahisons et les complots sont la règle, l’amour sera-t-il assez fort pour la sauver des griffes de la mort ? Pourchassée sans relâche par des ennemis de l’ombre, à qui pourra-t-elle accorder sa confiance ?

Mon avis

C’est en Europe (France, Italie, Angleterre, Ecosse…), à la fin du XII ème siècle que nous allons suivre les différents protagonistes de ce roman. Car il s’agit bien d’un roman, certains personnages évoqués ont des noms connus : Jean Sans Terre, Richard Cœur de Lion mais toute ressemblance etc… vous connaissez la suite …

Henri Courtade a donc écrit l’histoire à sa façon et ma foi, de bien belle manière !

De l’action, des complots, de l’amour, de l’amitié, un peu de surnaturel, de bonnes références sur la vie de l’époque, quelques clins d’œil historiques et vous avez entre les mains un livre qui se lit tout seul et où les événements s’enchaînent sans aucun temps mort. Le passé, le présent s’y côtoient facilement, les différents personnages, apparaissant au fur et à mesure pour les besoins de l’intrigue, s’intègrent parfaitement dans le « paysage ».
Templiers, guilde pérégrine, bâtisseurs de cathédrales …. l’auteur a l’intelligence de « ne pas trop en faire », ces éléments sont insérés dans le déroulement, avec juste ce qu’il faut de détails et d’informations pour les rendre crédibles sans pour autant lasser le lecteur qui aurait peur de se trouver face à un cours d’histoire, de religion ou d’architecture.
Rowena, Lady R, est bien décrite, on l’imagine sans peine, tant elle nous semble familière à travers les pages de ce récit enlevé, bien mené, bien argumenté.
Introduire une partie du passé sous forme d’un testament épistolaire et de manuscrits laissés par deux des personnages a permis au roman de ne pas être alourdi par des retours dans le passé et de permettre à tous (personnages et lecteur) de comprendre le présent.
Les personnages secondaires, qui évoluent auprès d'elle, sont "ciblés", chacun son "rôle" même si, parfois, et c'est une bonne chose, on se fait "manipuler", pensant que ... alors que .... (sauf, bien sûr, si, comme moi, on lit la fin, alors, là, on ne "nous la fait pas"....)

L’écriture est simple (je n’ai pas écrit « simpliste »), les dialogues apportent ce qu’il faut de
« mouvement » aux chapitres de longueur moyenne qui se suivent sans aucune difficulté. On repère sans aucun souci, le lieu, les relations entre les uns et les autres, les situations.

L’épilogue, en fin ouverte, laisse deviner une suite qui ne devrait pas tarder à ravir les amateurs du genre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire