"Les voisins du 9" de Felicity Everett (The People at Number 9)


Les voisins du 9 (The People at  Number 9)
Auteur : Felicity Everett
Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Marie Lauzeral
Éditions : HarperCollins (6 Juin 2018)
ISBN : 979-1033902218
320 pages


Quatrième de couverture

Sara, mère de famille s’ennuie dans sa vie bourgeoise et monotone. Aussi l’emménagement, dans son petit quartier londonien, d’un nouveau couple bobo à souhait, est accueilli chaleureusement. Invitée à la crémaillère de leurs nouveaux voisins, Sara et son mari sont fascinés. Tant de charisme, de spontanéité et de talent chez ces artistes tout juste revenu d’Espagne. Lou et Gavin sont simplement… irrésistibles. Au contact de Lou, Sara commence progressivement à changer.


Mon avis

Se rendre service entre voisins, c’est bien, se faire phagocyter par ses nouveaux voisins, c’est carrément une catastrophe.

Sara et Neil viennent de voir un nouveau couple emménager à côté de chez eux. L’occasion de créer des liens et de devenir amis. Mais ce qui ressemble au départ comme une amitié idéale à Sara tourne vite au cauchemar. Qu’en est-il des relations à sens unique ou seule une personne s’investit et ou l’autre manipule et se « la joue » ?
« Ne disait-on pas que les requins doivent perpétuellement rester en mouvement s’ils ne veulent pas se noyer ? »
En effet, Lou, sous des airs tout à fait charmants, est une femme qui ne fait que  ce qu’elle veut, qu’il transforme la vérité pour la rendre plus belle. Lorsque Sara se rend compte de tout cela, petit à petit, elle est déjà sous le charme de Gavin, l’époux de Lou et Neil, son propre mari, semble ne plus comprendre la désillusion de Sara…..

C’est un roman fluide qui se lit rapidement. Le personnage le plus fouillé est celui de Sara. Les autres sont plus « survolés ». Le milieu des artistes, avec ses idées particulières, et parfois sa décadence, est bien analysé.  C’est une lecture agréable bien que le thème ne soit pas nouveau.

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