Alan Lambin et l'esprit qui pleurait
Auteur : Jean-Marc Dhainaut
Éditions : Taurnada (27 Octobre 2018)
ISBN : AL-N-002
60 pages
Quatrième de couverture
Région de Caen, novembre 1982. Brice, 16 ans, se réveille
installé à son bureau, un crayon à la main. Perplexe, il observe son lit défait
dans lequel il s'est pourtant couché la veille. Que fait-il assis là ? En
posant soudain les yeux sur la couverture de son livre de mathématiques, il
peut y lire : « Je m'appelle Rose Feibelman, et je suis morte dans cette
maison.
Mon avis
Cette nouvelle peut se lire indépendamment des romans de
Jean-Marc Dhainaut et comme elle est en téléchargement gratuit, c’est une bonne
occasion de découvrir la plume de l’auteur.
Nous sommes en 1982, dans la région de Caen. Un jeune adolescent
vit des événements troublants et le médecin l’a mis sous traitement. Les résultats
scolaires chutent et rien ne semble se stabiliser. Ses parents s’interrogent
jusqu’à ce que sa mère soit elle aussi confrontée à l’impensable. Ne sachant
comment agir, le couple va finalement par intermédiaire, faire la connaissance
d’Alan Lambin. C’est un spécialiste de phénomènes paranormaux et de fantômes.
Pourquoi ne pas essayer ? Au pire, la situation ne changera pas….
Comme toujours, dans un premier temps, Alan est un peu sceptique.
N’y-a-t-il pas un peu d’autosuggestion ? Des faits qui peuvent s’expliquer ?
De « menteries » pour se rendre intéressant ? Mais malgré tout,
il pense qu’il est préférable de vérifier et il se rend sur place avec tout son
matériel (on est en 1982, je vous le rappelle). Installé dans la maison familiale, il doit se
rendre à l’évidence : il y a effectivement matière à « travailler ».
Le voilà donc concentré sur la résolution de ce mystère. Il
va lui falloir toute son énergie, son intelligence pour avancer. Il va mener l’enquête
auprès des voisins, trouver des liens avec la seconde guerre mondiale et être
confronté à ses propres cauchemars.
Jean-Marc Dhainaut a une écriture prenante, fluide, il sait
instaurer une atmosphère et nous faire pénétrer dans son univers. J’apprécie la
façon dont il relie le passé au présent, comment il fait intervenir les faits
antérieurs pour expliquer ce qui se déroule. Il se doit d’être précis pour que
tout reste cohérent et il s’en sort très bien. C’est vraiment plaisant à lire.
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