"Une vie plus belle que mes rêves" de Marilyse Trécourt


Une vie plus belle que mes rêves
Auteur : Marilyse Trécourt
Éditions : Librinova (30 Novembre 2018)
ISBN : 9791026226482
188 pages

Quatrième de couverture

Lorsque Louise perd son emploi, elle ne peut compter ni sur le soutien de son compagnon, ni sur ses parents et encore moins sur son chat qui empeste la crevette.
Sa confiance en elle, déjà fragile, s’étiole un peu plus.
Seule son amie Claire se réjouit de cette opportunité qui devrait lui permettre de trouver enfin sa voie.

Mon avis

« Nous sommes tous reliés les uns aux autres et partageons parfois les mêmes inspirations, les mêmes messages de l’univers, même si l’explication nous échappe. » (page 133)

Dans son dernier roman, Marilyse Trécourt met une nouvelle fois e scène des personnages auxquels on peut facilement s’identifier. Cela permet de se plonger dans le récit dès les premières pages et de ne plus le lâcher une fois qu’on l’a commencé.

Marie-Louise, Louise, Marie, c’est selon, elle adapte son prénom à sa vie en quelque sorte. Elle a trente sept ans et vient d’être licenciée, la faute à pas de chance. Elle n’a pas osé se battre pour garder cet emploi qui, de toute façon, ne correspond pas vraiment à ses aspirations. Mais sait-elle vraiment ce qu’elle souhaite ? Son amie Claire lui dit pourtant « de prendre de la hauteur » pour avoir suffisamment de recul sur sa vie mais ce n’est pas si facile…. Ses parents l’ont choyée car elle est presque un miracle de la vie après dix ans d’essais pour le couple et de ce fait, ils continuent d’avoir une attitude ultra protectrice avec elle ce qui ne l’aide pas vraiment (ah, le chantage affectif …).

Elle est en couple avec Sam qui aime agir en protecteur et rêve d’une vie stable, d’un emploi qualifié etc pour sa belle. Mais elle cache une faille… dont elle ne parle pas, jamais et qu’elle a enfoui au fond d’elle-même. Guérit-on un jour de son passé ? A quel prix ? Quel chemin vers la résilience, l’acceptation de soi ? Et comment ressort-on d’un traumatisme vécu à l’adolescence ? Est-ce facile de se construire, d’exister pour soi et non pas à travers ce que l’on pense que les autres projettent pour nous ? Comment être soi sans avoir l’impression de décevoir ceux qui nous aiment ?

Dans ce roman, l’auteur reprend des thèmes chers à son cœur, à savoir le développement personnel, l’estime de soi, le pardon …. Elle développe également une réflexion intéressante sur l’art et le phénomène de création.

Son écriture est toujours aussi agréable, fluide. Elle pose des mots sur les maux et à travers ses protagonistes, elle peut aider chacun de nous à aller mieux.

Feel  Good  Book ? Oui, et alors ? Vous n’aviez pas, vous, une grand-mère qui vous disait « Il n’y a pas de mal à se faire du bien ? »

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