"Faut-il te pardonner ?" de Christophe Coquin


Faut-il te pardonner ?
Auteur : Christophe Coquin
Éditions : lulu.com (22 novembre 2018)
ISBN : 978-0244136284
106 pages

Quatrième de couverture

Comment se construire lorsqu'on est livré à soi-même ? Comment pardonner à sa mère de l'avoir abandonné par cupidité ? Entre mises au point, vérités familiales et récit initiatique, l'auteur partage sans fausse pudeur son parcours atypique : trahison, solitude, homosexualité, drogue, croyance religieuse...

Mon avis

Ce livre fait un peu plus d’une centaine de pages mais il est dense en contenu.  Le témoignage de Christophe Coquin sur sa vie et sa relation avec Elle, sa génitrice est lourd. En effet, « Elle » n’a pas vraiment été mère, encore moins maman….et l’auteur de ce témoignage a dû se construire seul, à la force du poignet … Il a été courageux et volontaire en prenant la plume pour expliquer son cheminement, ses difficultés à avancer dans la vie car tout était instable autour de lui…. Sauf ses grands-parents puis l’amour de sa vie lorsqu’il l’a rencontré.

Il faut une sacrée force de caractère pour se tenir droit, ne pas se décourager quand on a vécu ce que Christophe Coquin a subi. Il pose des mots, se met à nu et ne nous cache rien. Pour autant son récit ne fait pas grand déballage et règlements de compte. Il présente des faits, les analyse brièvement, nous envoyant les questions qu’il s’est posé et que n’importe qui se serait posé à sa place….

J’ai été très intéressée par ce recueil. Tout simplement parce qu’on s’attache très vite à ce jeune garçon qui va devenir un homme, on a envie qu’il s’en sorte, qu’ « Elle » finisse par comprendre qu’il a besoin de son amour, de sa présence…. C’est tellement difficile de grandir seul ou presque….

L’écriture est fluide, on se repère très vite car les dates précèdent chaque anecdote, chaque période évoquée. Le style n’est pas vindicatif, il est réaliste. Il faut souhaiter que grâce à l’écriture de ce texte, Christophe Coquin ait trouvé une forme de paix intérieure, sans oublier ce douloureux passé mais en tournant, résolument, son regard vers l’avenir.

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