La vie derrière soi (Everything We Left Behind)
Auteur : Kerry Londsale
Traduit de l’anglais par Pascal Aubin
Éditions : Amazon Crossing (4 février 2020)
ISBN : 978-2496700299
400 pages
Quatrième de couverture
Deux mois avant son mariage, James Donato disparaît en mer
alors qu’il est à la poursuite de son frère Phil, coupable de blanchiment
d’argent. Alors que sa famille le croit mort, James a en réalité été retrouvé
sur une plage mexicaine, sain et sauf mais totalement amnésique. Six ans et
demi plus tard, il vit sous une nouvelle identité : celle de Carlos Dominguez,
veuf et père de deux garçons qu’il élève avec sa belle-sœur Natalya. Quand la
mémoire lui revient subitement, James est accablé de découvrir que son ancienne
fiancée, Aimée, a refait sa vie. Il fuit alors le Mexique pour la Californie,
tandis qu’au même moment, Phil est libéré de prison et déterminé à retrouver
son frère, car celui-ci a été témoin d’un événement qui pourrait le renvoyer derrière
les barreaux.
Mon avis
En commençant ce roman, j’ignorais qu’il était la suite de « La
vie dont nous rêvions » que je n’ai pas lu. Heureusement, la quatrième de
couverture situe le personnage principal James, devenu Carlos. Un matin, il se
réveille et tous ses repères sont envolées, plus rien ne lui « parle »,
il ne comprend pas où il est, ce qu’il fait. Car en retrouvant son ancien « moi »,
il a perdu le nouveau qu’il était devenu pendant six ans et demi. Pas facile
pour lui, ni pour ceux qui l’entourent… D’autant plus que son frère Phli, va
sortir de prison et sera certainement à ses trousses car James a été témoin
autrefois de quelque chose….
C’est par un incessant va et vient passé présent/ Carlos
James que l’intrigue se déroule. C’est parfois un peu difficile à suivre (à mon
avis parce que je n’avais pas lu le premier titre de cette trilogie) parce que
dans les deux « époques » des personnages différents apparaissent, d’autres
sont les mêmes sans vraiment être pareils… Et au milieu, il y a ces deux
enfants qui ne reconnaissent pas leur papa, qui voudraient que tout soit normal…
Ils ont peur, ils sont mal, ils m’ont fait de la peine…
J’ai trouvé que cette histoire abordait des thèmes divers :
le deuil, la perte d’identité, la construction de la vie, les relations familiales,
le renoncement, l’équilibre amoureux, etc. C’est survolé mais ça reste présent,
en fil conducteur. Je regrette de ne pas
avoir lu le titre précédent car je pense que je me serais plus attachée aux protagonistes
alors que là, je suis restée en dehors….
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