Le bonheur en 5 lettres
Auteur : Pascale Perrier
Éditions : Archipel (Galapagos) (6 Mars 2013)
ISBN : 978-2809810455
208 pages
Quatrième de couverture
Maman est morte. Il y a un mois, tout allait bien. Quatre
semaines ont suffi pour que clac, l'affaire soit réglée. Je suis devenue
orpheline - le gros mot est lâché - ainsi que mon frère Gaspard, dix-sept
hivers, et ma sœur Joséphine, dix-neuf printemps.
Mon avis
« Comprendre ce que nous sommes pour accepter la mort. »
La littérature jeunesse n’est pas forcément synonyme de
niaiserie, fantômes, légèreté etc…
Certains auteurs choisissent d’aborder des sujets graves,
tout en laissant la possibilité aux jeunes lecteurs de se « retrouver » dans la
lecture.
C’est le cas du livre de Pascale Perrier qui parle de la
mort d’une mère de famille laissant ses trois enfants seuls (le père étant
parti depuis plusieurs années à l’étranger).
Bien sûr, nous n’échapperons pas à quelques clichés du
genre, les enfants un peu perdus qui ne mangent que des pâtes et cherchent dans
la pile à repasser qui une paire de chaussettes ou une petite culotte…
La maman décédée a laissé cinq lettres à lire les cinq 24
décembre prochains comme un dernier lien avec ses enfants avant de les laisser
vraiment seuls, indépendants et capables de faire face…
Chaque membre de la famille appréhendera à sa manière cette
rencontre annuelle et en tirera profit ou pas. Il est sans doute dommage que
nous n’ayons pas eu la possibilité de « lire » les lettres adressées à chaque
enfant et de voir leurs réactions face à cela. Il me semble que cela aurait été
intéressant pour mieux connaître les aînés.
Quant à ce rendez-vous annule…Pourquoi cinq ans ? Est-il un
bienfait ou malheureusement remue-t-il le couteau dans la plaie ? Tout est
question de vision des faits et de sensibilité….
Ce roman nous permet de découvrir le cheminement de chacun
entre révolte, coup de tête, lassitude, incompréhension, bonheur, tendresse,
découvertes diverses….
L’écriture est fluide, les personnages, même s’ils sont
parfois un peu trop caricaturés, attachants.
Cela ne dégouline pas de bons sentiments, c’est simplement
une tranche de vie….avec ses hauts, ses bas, ses joies, ses peines ….
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