Série B
Tomes 1 à 4 :
1. Série B.
2. Trivial Poursuite
3. La Meute
4. Dernier Baptême
Auteur : Marc Falvo (Stan Kurtz)
Éditions : Fleur Sauvage (Août 2015 à Janvier 201)
Environ 215 pages par tome
Quatrième de couverture
Par définition, une série B ne se prend pas trop au sérieux.
Petit budget, débrouillardise... quand l'affaire est maîtrisée, ou quand on a
du bol, on en arrive parfois à quelque chose de culte. Bizarrement, c'est ce
qui est en train de se produire avec les aventures de Stan Kurtz. Stan Kurtz
est détective, il « travaille » à l'ancienne bien qu'il ait à peine trente ans.
Plutôt à la ramasse, pas très courageux, ses nombreux défauts seront mis à mal,
obligeant notre homme à payer son loyer, se confronter à un ersatz de
Frankenstein ou pire, nous émouvoir.
Mon avis
Amateurs de polars drôles, truculents, un tantinet déjantés
et en marge des styles habituels, foncez !! Après, c’est à vous de choisir : à
petites doses : un tome de temps en temps ou les six d’un coup, histoire de
s’offrir une bonne tranche de rigolade. C’est à chacun de gérer.
Pour ma part, cela a été un de temps en temps, au milieu de
lectures, disons, plus sérieuses. Mais certains soirs, vous avez besoin de
légèreté et hop, un petit rendez-vous avec Stan Kurtz !! L’auteur se cache
derrière lui et le personnage principal et l’écrivain ne font qu’un. Il s’agit
d’un standardiste reconverti en détective privé, et qui ne gagne rien ou pas
grand-chose. Cela n’altère pas vraiment sa bonne humeur et son franc parler.
Brut de décoffrage, travaillant (très) peu et pas pour n’importe quoi, notre
ami Stan se met dans des situations épiques dont il ne sort pas sans
dommage… Il aime bien boire, draguer et
rester les doigts de pied en éventail mais le souci, c’est que ces occupations,
ça ne nourrit pas un homme et encore, je ne vous parle pas du loyer que réclame
le bailleur ….
Alors, lorsqu’une femme, plutôt canon, les poches bourrées
de beaux biffetons (pardon, voilà t’y
pas que je mets à causer comme lui) se présente dans son bureau … et bien il a
du mal à dire non et il dit oui pour mener l’enquête qu’elle lui demande et lui
rendre service…. Il ne pensait sans
doute pas que ce « oui » l’emmènerait si loin (et nous avec sur six tomes)….
Raconter l’intrigue ne servirait à rien, sachez seulement
que les rebondissements, les coups de théâtre ne manquent pas. Vous riez
tellement que vous oubliez d’en frissonner lorsque les faits sont plus graves
et puis Stan fait dans l’(auto) dérision alors vous suivez son style. Il ne se
prend pas la tête (c’est le cas de le dire, vous comprendrez pourquoi) et
adopte l’adage « à chaque jour suffit sa peine ». Quand on essaie de le
dissuader de faire quelque chose, il fonce, histoire de voir s’il y avait
vraiment un risque et les dommages collatéraux peuvent être importants…mais on dirait
qu’il aime jouer. A mon avis, il
considère la vie comme un immense échiquier et avance ses pièces (et ses pieds)
au rythme que l’adversaire lui impose.
Jubilatoire et décalée, cette lecture ne laissera personne
indifférent !
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