Te résister
Auteur : Annabelle Bach
Éditions : Harlequin (1 juillet 2020)
ISBN : B089NXSZJ4
171 pages
Quatrième de couverture
Du jour au lendemain, Elina a tout quitté pour s’installer à
la campagne. La raison ? Son père, le seul homme qui ait jamais compté pour
elle, lui a proposé de travailler à ses côtés sur le domaine agricole familial.
Elle a bien l’intention de lui venir en aide et de montrer à ses collègues de
sexe masculin de quoi elle est capable.
Mon avis
Avec l’éditeur Harlequin, on sait à quoi s’attendre :
une romance sentimentale. De temps en temps, entre deux livres plus
consistants, pourquoi pas ?
Elina est une jeune femme active, très prise par son
travail. Elle habite un petit appartement à Paris et son activité
professionnelle lui prend beaucoup de temps, à tel point que les loisirs sont
rares. Pas de petit ami, pas le temps, trop occupée. Et puis, du jour au
lendemain, plus rien. Son entreprise fait faillite et elle se retrouve au
chômage. Elle part alors auprès de son père (sa mère est décédée) pour quelques
jours. Il est viticulteur et a plus de soixante ans, il a embauché un jeune
gérant pour le seconder. Elina réalise que son Papa a vieilli et qu’elle ne profite
pas de lui. Finalement pourquoi ne pas l’aider au domaine familial ? Elle
a tout à apprendre mais elle est pleine de bonne volonté. De toute façon,
malgré ses recherches pour un nouveau job, elle n’a aucune réponse.
Elle vient donc s’installer dans la maison de son enfance et
va se retrouver sous les ordres de Bertrand Menin, le gérant. Bien accueillie
par tous les anciens employés de son paternel, ce n’est pas le cas pour le
nouvel embauché qui ne voit pas la parisienne d’un bon œil. Il faudra qu’elle
fasse ses preuves. Elle y met toute son énergie, délaissant ses tailleurs pour
des tenues pratiques, ne comptant pas ses heures mais rien n’y fait, le gérant
ne semble jamais satisfait.
Elian va-t-elle tenir le coup ? Ou va-t-elle tout laisser
tomber ? Bertrand finira-t-il par reconnaître qu’elle travaille et donne
beaucoup d’elle ? Gilles, le Papa, ne va-t-il pas regretter que sa fille
soit arrivée car l’ambiance s’en ressent ?
C’est avec une plume fluide, alerte, des phrases bien
tournées, un vocabulaire de qualité et une orthographe irréprochable qu’Annabelle
Bach nous entraîne dans ce récit. Comme quoi romance légère ne signifie pas
écriture bâclée. Si l’issue est prévisible, le contexte est intéressant.
Différents travaux concernant la vigne et le vin sont décrits et c’est bien
présenté. Les difficultés que rencontre Elian la rendent attachante, même si
pour ses trente-quatre ans, je l’ai trouvée parfois un peu naïve.
Une lecture plaisante, d’une longueur bien adaptée.
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