Dans le pire des cas (Worst Case)
Auteurs: James Patterson & Michael Ledwidge
Traduit par Sébastian Danchin
Éditions : L’ Archipel (3 avril 2013)
ISBN: 978-2809810400
320 pages
Quatrième de couverture
New York. Le fils d'une des familles les plus aisées de la ville se fait kidnapper. Étrangement, aucune demande de rançon ne parvient à la famille ou à la police. Par quoi le tueur peut-il donc être intéressé ? Si ce n'est pas l'argent, quelles peuvent être ses motivations ? L'inspecteur Bennett est chargé de l'enquête.
Mon avis
Michael Bennett est un héros récurrent de James Patterson.
Pour moi, c’était une première rencontre, je ne l’avais pas encore croisé bien
qu’ayant lu des romans de son « papa ».
Dix enfants adoptés (tous adorables, il en a de la chance !), veuf (finalement il n’a pas de chance…élever dix frères et sœurs sans mère….pas évident…), une aide-ménagère serviable, formidable, discrète, efficace (il a de nouveau de la chance: il a trouvé la perle rare…) qui, à mon avis, est amoureuse de lui (mais les hommes ne voient rien, c’est bien connu…), un grand-père curé sympathique et rempli d’humour et le tableau est presque complet…. En effet, vous pouvez ajouter Emilie, du FBI, qu’on lui adjoint comme partenaire (elle a l’air célibataire, à mon avis, ces deux-là…. mais bon, moi, ce que j’en dis…)
Tous ces personnages gravitent avec plus ou moins d’importance autour d’une enquête pour le moins délicate. De jeunes gens, plutôt d’excellente famille, donc avec des parents riches qui ont de quoi négocier financièrement, sont pris en otage. Leur ravisseur leur pose des questions et s’ils répondent faux… et bien, « errare humanum est » n’est pas connu de notre kidnappeur et je vous laisse imaginer comment peut réagir un homme à fleur de peau, qui en veut à la terre entière et que personne ne semble comprendre (c’est ainsi qu’il perçoit les choses….) Bref, tout ceci est bien délicat, Michael et Emilie auront besoin de tous leurs neurones, leur courage, leur sagacité pour mener à bien leurs investigations et arriver à trouver ce qu’il faut faire pour arrêter tout ça …
Les chapitres sont très courts, maintenant un rythme alerte
et rapide.
Quelquefois une pointe d’humour, on ne va pas s’ennuyer une
seconde en lisant ce roman.
Malgré le côté noir de certaines scènes (mais l’auteur ne
s’appesantit pas donc on passe vite à autre chose), c’est un opus léger, qui se
lit très vite et qui détend sans pour autant être mièvre.
Il n’y a pas de profil psychologique très détaillé pour les protagonistes, ni une intrigue très profonde. Bien entendu, de temps à autre, on voit venir les futures situations mais les ficelles ne sont pas énormes non plus, et pour peu qu’on ait l’esprit fatigué, on se retrouve tout à fait dans ce style d’opus. Forcément, les esprits chagrins diront que ce roman n’a pas assez de consistance, mais est-on obligé de toujours lire des lectures dites sérieuses ?
L’écriture est fluide, entrecoupée de nombreux dialogues, contenant quelquefois une pointe de dérision, les interlocuteurs discutant sur le ton de la plaisanterie, c’est donc tout à fait distrayant à lire.
Michael Bennett est un homme divertissant, ses relations avec Emilie, sa collègue, avec son aide-ménagère, ses enfants, son grand-père sont amusantes et mériteraient d’être creusées, mais peut-être que l’auteur en « garde sous le pied » pour un prochain manuscrit ? D’ailleurs, je m’interroge: pourquoi dans ses derniers romans, y-a-t-il toujours un nom associé à celui de James Patterson ? Ils travaillent à quatre mains ? Il met le « pied à l’étrier » à de jeunes auteurs ? Il a un « nègre » presque officiel (enfin plusieurs, vu que le second nom n’est pas toujours le même…)
Pour conclure, une mention « bien » au traducteur !
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