"Oh Happy Day" d'Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat

 

Oh Happy Day
Auteurs : Anne-Laure Bondoux & Jean-Claude Mourlevat
Éditions : Fleuve (12 mars 2020)
ISBN : 978-2265144354
336 pages

Quatrième de couverture

Après quatre ans de silence et ce qu'il appelle son " grand malheur ", Pierre-Marie Sotto décide d'écrire à Adeline Parmelan au sujet d'un certain carnet qu'il aurait laissé chez elle. Est-ce un prétexte pour reprendre contact avec celle qu'il n'a jamais oubliée depuis leur rupture ? En ce cas, le moment paraît très mal choisi. Occupée par son prochain déménagement vers le Canada avec l'homme qui partage désormais sa vie, Adeline a bien d'autres projets en tête que de renouer avec lui.

Mon avis

Quel bonheur de retrouver la plume des deux auteurs ! C’est enlevé, empli d’humour et de dérision et malgré tout, on aborde des sujets importants : la mort de jeunes enfants et la difficulté à ne pas culpabiliser, la mise sous emprise d’une personne phagocytée par une autre, le pardon et le chemin vers la résilience, le travail d’écriture, les échanges familiaux ou en couple avec les non-dits, la part de secret de chacun et bien d’autres thématiques encore.

Les personnages secondaires m’ont semblé plus présents que dans le livre précédent, c’est une bonne chose car cela évite d’avoir un « copié collé ». Il y a du rythme, des rebondissements, quelques invraisemblances qui ne gênent pas tant la lecture est fluide, prenante.

Le style épistolaire est toujours là avec des mails que les deux protagonistes s’envoient (plus quelques autres entre d’autres individus). Ils sont entrecoupés de faits du quotidien, de réflexions sur leurs ressentis ou celui de certaines personnes. Il y a de l’émotion, de l’amour ou de la haine, des joies, de la tristesse, de l’amusement, on trouve de tout dans ce roman ! On se détend, on passe un excellent moment !

Je l’ai trouvé un peu moins magique que le premier, sans doute parce que j’en attendais beaucoup et qu’il est toujours difficile de faire une suite (l’effet de surprise n’étant plus là). Mais je n’ai pas boudé mon plaisir bien au contraire !


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