"Une saison au bord de l'eau" de Jenny Colgan (The Summer Seaside Kitchen)

 

Une saison au bord de l’eau (The Summer Seaside Kitchen)
Auteur : Jenny Colgan
Traduit de l'anglais par Laure Motet
Éditions : Prisma (7 Juin 2018)
ISBN : 978-2810424504
472 pages

Quatrième de couverture

La jeune Flora MacKenzie travaille à Londres dans un cabinet d'avocats. Jamais elle n'avait imaginé que son emploi la conduirait à retourner sur son île natale, au nord de l'Écosse. Une île qu'elle a brutalement quittée après la mort de sa mère, quelques années plus tôt. La jeune femme sent très vite qu'elle n'y est pas la bienvenue. La plupart des habitants du village considèrent cette " fille de la ville " comme une étrangère, et les non-dits de l'histoire familiale compliquent les relations avec son père et ses frères.

Mon avis

Après le décès de sa mère, Flora a fui l’île où elle vivait avec sa famille. Au large de l’Ecosse, ce lieu isolé où les insulaires vivent une vie simple, avec le folklore, les légendes, les croyances, ne lui convenait plus. Installée à Londres, elle travaille pour un cabinet juridique, gardant des liens, de loin, avec son père et ses frères.

Son beau et mystérieux patron, Joël, pour qui elle est transparente (à son grand regret), lui confie une mission qui l’oblige à retourner sur les lieux de son enfance et de sa jeunesse. L’occasion de faire le point, de revenir vers les siens, de parler, de partager ? Ou une épreuve difficile, voire insoutenable ?

J’ai pris du plaisir à lire cette histoire, même si j’ai trouvé le temps long une ou deux fois. Flora est une jeune femme en souffrance, attachante, et j’ai apprécié son cheminement vers la résilience. J’ai trouvé très intéressant les descriptions de lieux, de sauvetage d’animaux marins, de soirées… on se sent vraiment dans l’ambiance. La famille de Flora, où il ne reste pratiquement que des hommes bourrus, a du mal lorsqu’il s’agit de parler, de s’écouter, parce que chacun a peur du jugement de l’autre. D’ailleurs, l’île n’est pas très grande et c’est vite fait de juger quelqu’un.

Pour moi, le contexte, le « décor » ont fait beaucoup pour cette romance, ce sont des endroits comme je les aime et si je pouvais repartir demain en Ecosse, je le ferai !


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