Les lendemains
Auteur : Mélissa Da Costa
Éditions : Albin Michel (26 février 2020)
ISBN : 978-2226447104
360 pages
Quatrième de couverture
Amande ne pensait pas que l'on pouvait avoir si mal. En se
réfugiant dans une maison isolée en Auvergne pour vivre pleinement son chagrin,
elle tombe par hasard sur les calendriers horticoles de l'ancienne propriétaire
des lieux. Guidée par les annotations manuscrites de Madame Hugues, Amande
s'attelle à redonner vie au vieux jardin abandonné. Au fil des saisons, elle va
puiser dans ce contact avec la terre la force de renaître et de s'ouvrir à des
rencontres uniques. Et chaque lendemain redevient une promesse d'avenir.
Mon avis
Résilience. C’est un mot doux à l’oreille, doux au cœur, un
mot pour dire qu’on se fait du bien, qu’on pardonne, qu’on se pardonne (ce qui
est beaucoup plus difficile), qu’on accepte le pardon.
C’est ce vaste programme qui attend Amande. Elle a vécu un
drame, elle est détruite mais tient encore, même difficilement, debout. Elle ne
veut plus voir personne, ne supporte plus la lumière, les gens. Alors, elle met
son travail en pause, quitte son appartement et s’installe dans un coin perdu,
en Auvergne, loin de tout.
Dans des conditions sommaires, coupée du monde, elle prend
petit à petit possession des lieux qu’elle a loués. Elle découvre les « archives »
de l’ancienne propriétaire. Des calendriers où sont annotées des conseils de
jardinage, des recettes, des idées de décoration ou autres. Elle se plonge
dedans et ça lui donne une motivation pour avancer de nouveau vers la vie, dans
la vie.
C’est son parcours que nous suivons dans ce roman. Porté par
l’écriture délicate de Mélissa Da Costa, ce récit est agréable, bien que je n’aie
pas ressenti la puissance de « Tout le bleu du ciel » du même auteur.
J’ai sans doute été moins « surprise ». Je me suis sentie moins
bouleversée, moins touchée malgré ce qu’a vécu la jeune femme. Peut-être que le fait que ça se passe « en
presque huis clos » empêche qu’il y ait beaucoup d’actions, de rencontres,
donc peu de rythme.
Il n’en reste pas moins que j’ai apprécié cette lecture et
que je comprends que certaines personnes s’enthousiasment en la découvrant.
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