Trois femmes puissantes
Auteur : Marie Ndiaye
Éditions : Gallimard (20 Août 2009)
ISBN : 9782070786541
320 pages
Quatrième de couverture
Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent
Norah, Fanta et Khady Demba. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre
les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et
incompréhensible.
L'art de Marie Ndiaye apparaît ici dans toute sa singularité
et son mystère. La force de son écriture tient à son apparente douceur, aux
lentes circonvolutions qui entraînent le lecteur sous le glacis d'une prose
impeccable et raffinée, dans les méandres d'une conscience livrée à la pure
violence des sentiments."
Mon avis
Je ne serais pas allée spontanément vers ce livre si une
amie ne me l’avait pas prêté pour que nous puissions comparer nos avis. La
lecture n’a été ni ardue, ni « détendante ». Je n’ai pas pris beaucoup de
plaisir à lire cet ouvrage et il ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Je reconnais la qualité d’écriture, la description fine des
sentiments, l’analyse profonde des situations mais cela ne m’a pas emballée
outre mesure.
Trois chapitres représentant chacun une nouvelle terminée
par quelques lignes appelées
« contrepoint ». Pourquoi contrepoint ? Le contrepoint étant
une superposition, Marie Ndiaye veut-elle nous faire oublier ce qui a été lu
précédemment pour que nous gardions en mémoire uniquement la conclusion, comme
si, posée sur la narration principale, elle venait à l’effacer ?
Ces histoires de femmes humiliées, mal aimées mais qui
luttent ne m’ont pas beaucoup émue et je suis déçue. En lisant la quatrième de
couverture, je m’attendais à être touchée dans mon cœur de femme, il n’en a
rien été. Peut-être n’étais-je pas prête à lire ce livre à ce moment là ? Je
suis restée en dehors, spectatrice…
Je ne regrette pas ma lecture, cela m’aura permis de me
faire une opinion mais ce sera tout.
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