"Mafalda mon héroïne" de treize autrices

 

Mafalda mon héroïne
Autrices : Pénélope Bagieu, Florence Cestac, Florence Dupré la Tour, Aude Picault, Véro Cazot, Anne Simon, Maud Begon, Soledad, Agathe de Lastic, Maëlle Reat, Marie Bardiaux-Vaïente, Miss Gally, Émilie Gleason
Éditions : Glénat (28 Août 2024)
ISBN : 9782344064580
96 pages

Quatrième de couverture

60 ans ça se fête : quand un collectif d’autrices rend hommage à une figure incontournable de la bande dessinée ! Depuis 60 ans, Mafalda décrypte le monde de ses yeux d’enfant ! Avec candeur, elle n’a cessé de révéler les injustices et souligner les paradoxes de nos sociétés.

Mon avis

Quino a créé Mafalda pour le plus grand bonheur de nombreux lecteurs dont je fais partie. Mais il est décédé en 2020 et la petite fille facétieuse, pertinente dans ses remarques, drôle et tendre n’avait plus de voix.

Alors treize femmes l’ont croquée, chacune avec son style, sans copier, en gardant les lignes de sa silhouette que je porte en pins sur mes vestes, avec sa bande d’amis. Lui rendre hommage, c’est parler de son « papa », lui redonner la parole pour quelques dessins. Chaque intervenante se présente en quelques lignes puis sur quelques pages, en noir et blanc ou en couleurs nous fait retrouver l’esprit Quino avec des observations fines sur la planète, ceux qui l’habitent. Les situations présentées paraissent anodines mais vues par les yeux d’une gamine espiègle,  elles sont littéralement décortiquées au sens premier (exemple : le père qui trébuche avec un arrosoir dont le contenu tombe sur le globe et Mafalda parle de la montée des eaux….) et c’est un régal !

Chaque illustratrice a mis un peu d’elle tout en respectant « le dressing code et les idées de base ». Mafalda a soixante ans mais elle, elle n’a pris aucune ride ! Elle pose toujours des questions qui dérangent la plupart des grandes personnes (vous savez ces interrogations que vous n’osez pas formuler, et bien elle, elle y va franco). Tout y passe : le gouvernement, les misogynes, les incohérences quotidiennes, etc. Et ce qui est stupéfiant, c’est que des années plus tard on peut reprendre la plupart des mêmes problématiques.

Mafalda est toujours d’actualité et c’est pour ça qu’on l’aime !

NB : quand mon frère était petit, il me disait lorsque je lisais les albums de Quino : Tu me prêtes Ta falda ? Merci à lui de m’avoir prêté celui-ci !


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