Camille Verhoeven - Tome 3: Sacrifices
Auteur : Pierre Lemaitre
Éditions : Albin Michel (3 Octobre 2012)
ISBN : 978-2226244284
368 pages
Quatrième de couverture
Atmosphère glaçante, écriture sèche, mécanique implacable :
Pierre Lemaître a imposé son style et son talent dans l'univers du thriller.
Après Alex, il achève ici une trilogie autour du commandant
Verhoeven, initiée avec Travail soigné.
Mon avis
« Ce qui nous arrive, nous le fabriquons. »
Relier les deux premiers livres où l’on voit le commandant Verhoeven à ce
dernier tome sans faire de redites, en laissant la possibilité de les lire
indépendamment et en apportant des explications essentielles à ceux qui ont lu
les deux premiers opus, n’a pas dû être une chose aisée. Et malgré tout, Pierre
Lemaitre s’en sort de façon magistrale.
Tout est parfaitement intégré dans un schéma global qui prend forme sous nos
yeux surpris. Je crois que j’ai bien fait de lire les trois tomes dans la
foulée, je n’ai pas eu le temps de remiser les personnages, ils étaient
toujours bien présents en moi et j’ai vu l’évolution du style et du contenu.
L’écriture s’est encore affinée. Il y a des passages carrément drôles dans une
atmosphère pourtant tendue à l’extrême.
« Elle effectue une vaste rotation autour de son axe majeur : un cul
titanesque, babylonien. La commissaire Michard a, disons, entre quarante et
cinquante ans, un visage qui a porté quelques promesses jamais tenues, des
cheveux très noirs, sans doute assez blancs au naturel, de grandes dents de
lapin sur le devant avec, au-dessus, des lunettes rectangulaires qui clament
qu’elle est une femme d’autorité, qui a de la poigne. Un caractère dit « bien
trempé » (en clair, c’est une emmerdeuse), une intelligence très vive (son
pouvoir de nuisance en est décuplé) mais avant tout, et c’est le plus
spectaculaire, ce cul majuscule. »
De plus, l’approche psychologique des protagonistes, dont Camille Verhoeven,
est bien amenée et menée de main de maître (sans jeu de mots ;-)
Une lecture très complète, agréable et c’est presque à regret que j’ai laissé
Camille vivre sa vie….
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