"Kay Scarpetta - Tome 28 : Identité inconnue" de Patricia Cornwell (Identity Unknown)

 

Kay Scarpetta - Tome 28 : Identité inconnue (Identity Unknown)
Auteur : Patricia Cornwell
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Dominique Defert
Éditions : JC Lattès (14 Mai 2025)
ISBN : 978-2709674942
386 pages

Quatrième de couverture

Le Dr Kay Scarpetta est appelée sur une très étrange scène de crime : dans un sinistre parc d’attractions abandonné, un corps à la peau curieusement rouge a été retrouvé au centre d’un agroglyphe de pétales. Horrifiée, elle découvre que la victime n’est autre qu’un homme qu’elle a autrefois aimé, Sal Giordano. Pour Lucy, la nièce de Kay, la forme géométrique ne laisse aucun doute : l’astrophysicien a été jeté dans le vide du haut d’un objet volant non identifié. Les autorités, elles, s’interrogent sur la loyauté du scientifique envers sa nation et le débat fait rage. Mais lorsque l’autopsie révèle un indice que son ancien amant semble lui avoir volontairement laissé, la cheffe de l’institut médico-légal entrevoit une explication à la fois plus simple, et bien plus terrifiante...

Mon avis

Je m’intéresse à Kay Scarpetta depuis ses débuts. J’ai suivi ses enquêtes, ses déboires amoureux. Je connais Lucy, sa nièce, très douée dans ce qui est en lien avec l’informatique, le numérique. Elle est maintenant adulte et collabore parfois avec sa tante.

Cette fois-ci, un corps a été retrouvé dans un parc d’attraction abandonné. C’est un ancien compagnon de Kay et cette découverte la bouleverse. Elle s’applique à rester professionnelle pour mener ses investigations, dont, bien entendu, l’autopsie qui est présentée avec de nombreux détails. C’était un astrophysicien renommé, Sal Giordano et elle l’avait rencontré la veille de sa mort.

Parallèlement à cette affaire, Scarpetta doit en outre se pencher sur le cas d’une petite fille dont la mort lui paraît suspecte. Les parents de cette fillette la harcèlent pour récupérer le corps.

Elle est donc sur tous les fronts, comme à son habitude et son fidèle Mario l’aide. Elle sent bien qu’on (son mari, sa nièce) lui cache certains éléments. Sal, qui communiquait assez souvent avec elle, lui disait-il tout ? Ou avait-il une part d’ombre ? Les autorités se questionnent, elle aussi.

Cette nouvelle intrigue permet de voir l’évolution des différents personnages. Leurs liens changent au fil des tomes, certains se rapprochent, d’autres s’éloignent. Ils sont devenus des familiers pour les lecteurs et ils sont heureux de les retrouver.

J’ai lu cette aventure sans déplaisir mais pas avec un enthousiasme débordant. Le début est lent, les investigations : scènes de crimes, autopsie, analyse psychologique des individus, regards sur les faits, prennent de la place et donnent parfois une impression de longueur (surtout quand c’est entrecoupé de « et j’envoie un sms », « je noue mes lacets » etc qui ne sont pas franchement utiles). Il y a également les « réponds-je », ou « répliqué-je » qui alourdissent le texte au lieu de l’alléger mais ce n’est que mon avis.

Toutes mes excuses au traducteur, qui je sais, ne fait pas un métier facile, mais je n’ai pas été convaincue par la tournure des phrases et le vocabulaire employé. Pour l’anecdote, il utilise le mot sopalin (qui est une marque) au lieu de feuilles d’essuie-tout. Un de mes élèves, à qui j’avais dit de prendre du sopalin pour éponger la peinture qu’il avait fait tomber, avait tourné en rond sans rien prendre. J’avais donc pris le rouleau en lui disant : regarde ! Il m’avait répondu : ça ne s’appelle pas Sopalin mais essuie-tout !)

Il m’a manqué un peu d’action même si le fond est vraiment intéressant, voire captivant pour les recherches de Sal, le contexte évoqué et certaines réflexions sur la vie. L’auteur sait nous accrocher et dans ce livre elle aborde de nombreux thèmes. Je continuerai de la lire mais sans attendre avec impatience le prochain titre.

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