Les jumelles de Highgate (Her fearful symmetry.)
Traduction de l’anglais par Marie-France Girod
Auteur : Audrey Niffenegger
Éditions : Oh éditions (5 Novembre 2009)
ISBN : 978-2915056921
412 pages
Quatrième de couverture
Julia et sa jumelle Valentina, de vingt ans, héritent d'une
tante, dont elles ignoraient jusqu'alors l'existence, une demeure victorienne
située à Londres près d'un vieux cimetière...Contre l'avis de leurs parents,
les deux sœurs décident de s'y installer. Elles s'aperçoivent vite de
l'existence de fantômes, non seulement au cimetière, mais aussi dans leur
propre maison. Et tombent amoureuses... Julia s'éprend de leur voisin, un génie
atteint de TOC le contraignant à ne jamais quitter sa maison. Valentina, elle,
succombe au charme mystérieux de Robert, le guide du cimetière, mais aussi
l'ancien compagnon de leur tante.
Mon avis
Il m’a fallu la moitié du livre pour vraiment avoir envie de
découvrir la suite. A partir de ce moment, j’ai lu les deux cents dernières
pages d’une traite. A ce moment, le livre m’a paru plus « vivant ».
Au-delà de l’histoire (qui pourrait faire penser à « du Marc
Lévy »), l’étude des relations entre les jumelles ainsi que celle de Martin qui
souffre de TOC est intéressante bien qu’incomplète et peut être superficielle
pour qui se sera intéressé à ces sujets. Les réflexions de la tante Elspeth qui
observe de l’au-delà et analyse les réactions de ceux qui sont encore vivants
apportent aussi un autre éclairage sur les relations entre les personnages et
même sur la vie et la mort même si cela ne va pas très loin.
J’ai bien aimé le
repas à distance, uniquement relié par le téléphone entre deux
personnages….J’ai lu « Le temps n’est rien » du même auteur. L’idée était
originale mais j’avais été déçue par la qualité de l’écriture et le fait de
diluer la situation de base à « toutes les sauces ». Les jumelles de Highgate
sont, à mon sens, d’une meilleure qualité sans être toutefois un roman « à ne
pas manquer ». On passe un bon moment (donc ne « boudons » pas notre plaisir)
mais certains événements sont prévisibles (c’est dommage)…. Je ne voudrais pas
qu’Audrey Niffenegger tombe dans la facilité d’une même « veine » pour ses
prochains livres…Et pour conclure, bien entendu, une citation tirée du livre :
« L’homme ! Ses jours
sont comme l’herbe. Il fleurit comme la fleur des champs. Lorsqu’un vent passe
sur elle, elle n’est plus. Et le lieu qu’elle occupait ne la reconnaît plus »
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