"23-5c. civ." de Antoine Berthe


23-5c. civ.
Auteur : Antoine Berthe
Éditions : Kyklos (30 Avril 2012)
ISBN : 978-2-918406-25-9
368 pages

Quatrième de couverture

En principe, le mariage est un engagement.
Un jeune français sans histoire croyait à tort qu’il existait une exception : le mariage blanc. Se marier avec une sans-papiers pour lui permettre d'obtenir une carte de séjour, pensait-il, ne l’engageait en rien. Grave erreur !

Mon avis

« De la vie ordinaire à la clandestinité…. »

Ou comment un citoyen français lambda est devenu, du jour au lendemain, Jésus, un réfugié politique, sans existence légale, venu d’un pays d’Amérique latine …

Les nombreux chapitres qui constituent les deux parties de ce livre ont tous des titres assez longs explicitant le contenu que l’on va découvrir dans les quelques pages les composant et concernant chacun des faits marquants de notre pauvre héros ….
De galère en galère, de coup dur en coup dur, Jésus (nom d’emprunt;-), a un mal fou à s’extirper de la situation d’irréalité dans laquelle il s’est embourbé. Il suffit de peu pour basculer de l’autre côté, pour se retrouver à la rue, sans emploi …

Comme on est dans un roman, le brave homme enchaîne sans arrêt maladresses et mauvais concours de circonstances, ça fait un peu beaucoup parfois…. Il n’a pas de répit et il va de catastrophe en erreurs…. On se demande, à chaque détour de page, quel « os » il va encore rencontrer, l’empêchant de prouver sa bonne foi ou de trouver une solution. Il faut reconnaître que l’auteur a une imagination débordante !

Sur un ton humoristique à souhait, faisant preuve d’une dérision de bon aloi, Jésus nous raconte lui-même ses déboires et ses désillusions. Les rouages judiciaires et autre vices de procédure sont bien décrits car l’auteur est aussi avocat spécialisé dans le droit des étrangers, et membre de l'association «Avocats pour la défense des droits des étrangers». Ceci explique cela… Et surtout pourquoi le personnage principal expose si bien toutes les situations présentées, quels que soient les lieux évoqués. En définitive, sous des apparences amusantes, n’est-ce pas un appel au secours face à la détresse des gens qu’il défend, qu’Antoine Berthe veut nous faire entendre ?

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