Titre : Homicide par précaution
Auteur : Olivier Kourilsky
Editions Glyphe (Mai 2010)
ISBN : 978-2352850717
208 pages
Quatrième de couverture
Francis Liotais, représentant d’une entreprise de matériel
médical, est un joyeux célibataire, aussi charmant que volage.
Sa tranquillité s’envole le jour où une de ses maîtresses
est assassinée et qu’il commence à suspecter une autre de ses conquêtes, une
femme violemment jalouse.
Mon avis
En refermant ce livre, je me suis dit qu’il ne faisait pas
bon mentir ….
Alexander Pope dit d’ailleurs :
« Celui qui dit un mensonge ne prévoit point le travail
qu'il entreprend ; car il faudra qu'il en invente mille autres pour soutenir le
premier. »
Le personnage principal de ce roman Francis Liotais,
dragueur insatiable se prenant au jeu de la séduction va se retrouver pris à
son propre piège. De conquêtes en conquêtes, pour protéger ses arrières, il va
mentir … Tout se passe sans trop de problèmes, même si certaines de ses
maîtresses ont des doutes sur cette vie un peu dissolue, jusqu’au jour où …. des
disparitions de matériel hospitalier (il
est responsable des ventes de ce matériel) vont lui poser quelques soucis …
Des maîtresses pas toujours faciles à gérer, la pression de
ses supérieurs au travail pour comprendre ce qui se passe, voilà notre pauvre
Francis, entraîné malgré lui sur des chemins qu’il n’avait nullement
l’intention d’explorer.
Les premiers chapitres vont nous faire découvrir la vie de
Francis, réglée comme du papier musique, entre ses déplacements professionnels
qui lui offrent « une femme dans chaque port …. euh …non …. dans chaque
hôpital et ses « régulières » dans la ville où il habite. Le
« baise-en-ville » toujours présent dans le coffre, Francis est,
comme les scouts, « toujours prêt » ….
Vient ensuite, le premier meurtre et Francis se retrouvera
« coincé» par ses mensonges, pris entre deux feux …
L’intrigue démarre doucement. Au départ une histoire de vol
qui peut sembler banale, puis qui va aller crescendo … Les événements vont se
succéder les uns aux autres nous emmenant toujours plus loin dans la découverte
de nœuds, de complications, d’autres ramifications que les deux
« enquêteurs » : Francis et le commissaire Maupas vont s’ingénier
à délier les uns après les autres, essayant de mettre en relation le passé et
le présent afin que l’un explique l’autre.
L’essentiel du roman est « raconté » par Francis,
à la première personne du singulier. Il nous explique les faits et les analyse.
L’introduction et l’épilogue donne une note d’originalité à
ce livre qui se lit « bien » et dont l’écriture est alerte, bien
rythmée par les nombreux dialogues.
Un bon moment de détente !
N.B.: Précision de la part de l'auteur .... l'emploi du
pronom "je", ne signifie pas que .... enfin c'est lui qui le dit .... ;-)
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