"Les lumières de l’île" d'Elizabeth George (The edge of nowhere 4)


Les lumières de l’île
The edge of nowhere 4
Auteur : Elizabeth George
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Alice Delarbre
Éditions : Presses de la Cité (Octobre 2017)
ISBN : 978-2258090101
360 pages

Quatrième de couverture

Becca a débarqué sur l'île de Whidbey sous une fausse identité afin d'échapper à son beau-père ; sa mère devait la rejoindre un an auparavant, pourtant la jeune fille est toujours sans nouvelles. Désespérée, elle s'est lancée à sa recherche mais son enquête tourne court...

Mon avis

Elizabeth George écrit des romans policiers avec des héros récurrents dont, notamment, Thomas Linley et Barbara Havers mais dans ce livre, ne vous attendez pas à les retrouver. Cette lecture agréable pour les adultes, doit être totalement emballante pour les adolescents puisque les personnages principaux ont leur âge. J’ai dépassé cette période de jeunesse depuis longtemps mais j’ai malgré tout, beaucoup apprécié ce livre.

On se retrouve sur une île avec tout ce que cela peut entraîner : des lieux où tout le monde (ou presque) se connaît et où il est difficile d’être totalement indépendant en faisant ce qu’on souhaite sans être observé ou jugé. Les jeunes que nous découvrons vivent dans des familles très différentes. Certains très (trop ?) proches de la religion, empêchant leur enfant de penser par lui-même, d’autres ayant baissé les bras devant les difficultés rencontrées par leur progéniture, d’autres encore ayant eu recours à l’adoption pour devenir parents …... Présenté comme cela, ce groupe peut sembler très caricatural. Mais il n’en est rien car dans la vie, nous rencontrons des gens comme ceux qui sont les protagonistes de cet opus. Parfois un peu secrets, très souvent enthousiastes, s’emballant vite mais attachants, ces différents individus m’ont vraiment intéressée. J’ai apprécié que la plupart ait le courage de se battre pour ses idées, voire pour sa famille. Il m’a semblé qu’ils choisissaient tous (ou presque) des combats qui en valaient la peine.

Je ne connaissais pas les tomes précédents et cela ne m’a gênée en rien. Je regrette par contre une fin qui me paraît incomplète (surtout en ce qui concerne Becca) et il semblerait que la série s’arrête là…. Dommage…. Becca est d’ailleurs la plus mystérieuse de tous et son « talent » (dont je ne dirai rien ;-) permet au lecteur de s’échapper dans l’imaginaire…..

L’écriture est fluide, merci à la traductrice ! Les aventures racontées addictives donc on tourne les pages et on ne ressent aucun temps mort et on a sans cesse envie d’en savoir plus.


Certains diront qu’Elizabeth George a un style nettement plus élaboré lorsqu’elle rédige sa série de policiers. Evidemment, mais elle montre un réel talent en étant capable d’écrire « plus simple » pour un autre public.


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