Le trésor des Guaranis
Les aventures de Loïc le corsaire N°3
Auteur : Jean-Marie Palach
Les éditions du Volcan (5 Juillet 2018)
ISBN : 9791097339135
184 pages
Quatrième de couverture
Mai 1712, un galion portugais, le Pombal, quitte la baie de
Rio de Janeiro et met le cap sur Lisbonne, les cales emplies de coton, café,
bois précieux, argent et or produits dans la riche province du Brésil. À son
bord, Loïc le corsaire s’est embarqué sous une identité d’emprunt, avec la
complicité du maître d’équipage. Le jeune Français sait qu’il risque la mort
s’il est découvert et convaincu d’espionnage.
Mon avis
Retrouver Loïc le Corsaire, « Sabre d’or », est un
réel plaisir. Ce jeune héros dégage une certaine aura et je comprends que de
belles jeunes filles aient succombé devant ses cheveux blonds, sa modestie, sa
dextérité à l’épée et surtout son sens aigu de l’altruisme. Jean-Marie Palach a
réussi à lui donner une vraie personnalité et lire ses aventures permet de s’évader
et de passer un agréable moment (trop court) en sa compagnie.
Nous le retrouvons, en Mai 1712, à Rio de Janeiro, encore convalescent
suite à un gros problème de santé (lire le tome deux pour les détails ;-).
Il se remet petit à petit mais le temps passe et il voit la date fatidique à
laquelle sa bien aimée, Amalia, sera
mariée de force par son père se rapprocher. Il lui faut empêcher ce mariage et
partir au plus vite mais comment faire ?
Il trouve finalement une solution et s’embarque, en tant que
gabier, sur un galion portugais où un seul homme connaît sa véritable identité.
Il travaille beaucoup, se fait le plus discret possible, priant pour que tout
se passe au mieux pendant la traversée. Mais naviguer pendant de longues
semaines n’est pas simple et le commandant est méchant, roublard …. Loïc va
être confronté à des situations difficiles, il faudra qu’il se batte mais le voyage
ne se résumera pas à cela. Les différents passagers du bateau, qu’ils soient
marins, ecclésiastiques, ou autres vont tous jouer un rôle dans le destin du
jeune homme et offrir d’autres approches de la vie pendant cette période.
Le récit est vif, enlevé, de qualité. Le vocabulaire est
celui du milieu maritime, et pourtant pas besoin de dictionnaire (même si on
est « jeune public ») parce que les termes qui pourraient surprendre
(comme gabier, bretteur …) sont introduits, avec intelligence, par l’auteur,
dans un contexte où ils ne peuvent avoir qu’un sens et ils sont donc compris tout de suite. Je trouve
cela très bien, car, de ce fait, on a les « vrais » mots mais ça ne
pèse pas et « ça tire » le lecteur « vers le haut », en
enrichissant ses connaissances.
J’aime beaucoup l’écriture de Jean-Marie Palach, il arrive,
quel que soit son récit, à me captiver, me donner envie d’approfondir ce qu’il
présente. Je suis allée me pencher sur le début d’année 1712 à Rio de Janeiro
et je réalise que, l’air de rien, il est toujours dans le « tempo »
avec ses textes, en phase avec l’époque, les mœurs et ce qu’on y vit…. C’est toujours fluide, bien construit et
agréable.
En résumé, les garçons aimeront les combats de Loïc et les
filles tomberont sous son charme !
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