Les
cosmonautes ne font que passer
Auteur :
Elitza Gueorguieva
Éditions :
Verticales (25 Août 2016)
ISBN :
978-2070187096
185 pages
Quatrième de
couverture
«Ton
grand-père est communiste. Un vrai, te dit-on plusieurs fois et tu comprends
qu’il y en a aussi des faux. C’est comme avec les Barbie et les baskets Nike,
qu’on peut trouver en vrai uniquement si on possède des relations de très haut
niveau. Les tiennes sont fausses…» Ce premier roman a trouvé le ton elliptique
et malicieux pour conjuguer l’univers intérieur de l’enfance avec les
bouleversements de la grande Histoire.
Désopilant
Le ton est donné dès les
premières lignes, une narration originale, inhabituelle à travers le regard
d’une petite fille qui va revisiter huit années de l’histoire de son pays. Son
grand-père est communiste, un de ceux qui y croient dur comme fer…. Elle, elle
rêve d’être cosmonaute comme Iouri Gagarine. Et puis, elle va voir ses rêves
qui s’effondrent, comme l’empire soviétique. Son école sera débaptisée, la
famille n’est plus d’accord (rester communiste ou pas), son amie lui semble
différente …..
Avec une écriture
mutine, emplie d’humour et de finesse, Elitza Gueorguieva nous fait pénétrer
dans le monde et dans l’esprit de cette petite fille. On découvre l’évolution
du pays, l’apparition du Coca Cola, l’apprentissage d’une nouvelle forme de
vie.
C’est fin, c’est
drôle, c’est tendre. C’est surprenant, intéressant, décalé par rapport à ce
qu’on lit habituellement et c’est une réussite. Il ne faut pas se laisser
déstabiliser par le style particulier pour profiter pleinement de cette
lecture.
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