Oiseau de nuit (The Night Stalker)
Auteur : Robert Bryndza
Traduit de l’anglais par Chloé Royer
Éditions : Belfond (10 Janvier 2019)
ISBN : 978-2714476173
410 pages
Quatrième de couverture
La scène de crime est abominable : un médecin réputé est retrouvé
asphyxié dans son lit, nu, un sac en plastique sur la tête, les poignets
entravés. Jeu sexuel qui aurait mal tourné ? Voici donc l'enquêtrice Erika
Foster avec un prédateur qui semble tout connaître des vies très secrètes de
ses victimes. Qui sait qui il observe en ce moment même ?
Mon avis
Il est médecin, sa femme l’a quitté mais il semblait bien
sous tous rapports…. « Semblait »
…. les apparences sont parfois trompeuses et il s’avère qu’il avait une part d’ombre.
Les enquêteurs envoyés sur le lieu de son décès découvrent son homosexualité et
ce qui a tout l’air d’un jeu sexuel qui a mal tourné. Vengeance d’un partenaire ?
Suicide ? Ou autre chose ?
Erika Foster (déjà présente dans le premier roman de l’auteur
mais cela ne gêne en rien si on ne l’a pas lu), est chargée, avec son équipe,
de l’enquête. C’est une femme qui a souffert et qui n’a plus que son boulot et
quelques amis pour la tenir debout. C’est un peu un électron libre, elle a la parole
franche, elle est impulsive, suit son instinct mais réussit là où d’autres échouent.
Par contre, ses méthodes peu orthodoxes dérangent … et c’est difficile pour
elle d’obtenir l’aval de ses supérieurs lorsqu’elle n’en fait qu’à sa tête …..
Alors qu’on s’oriente nettement vers les fréquentations du
docteur pour trouver le meurtrier, une deuxième mort avec une mise en scène
identique …. Il faut chercher un point commun, est-ce l’homosexualité, autre
chose ? Erika se jette à corps
perdu dans ses recherches, pas un jour de repos, pas une pause. Malgré la
canicule londonienne, elle fouille, analyse, observe, fait des déductions. Elle
n’est pas toujours comprise et soutenue par sa hiérarchie mais elle n’en a cure
….
C’est un excellent roman que signe à nouveau Robert Bryndza.
Pas de temps mort, des personnages « travaillés » (même si le côté
psychologique n’est pas très approfondi), une intrigue qui se tient et une
écriture fluide (bravo à la traductrice). C’est très addictif et agréable car
on ne voit pas le temps passer.
J’ai beaucoup aimé cette lecture. J’ai apprécié de découvrir
la complexité de « l’oiseau de nuit » et ses motivations. Suivre les
raisonnements d’Erika est également très intéressant car on voit comment les
événements « lui parlent ».
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