La légende d’Argassi,
Tome 4 : Le Livre de Laïrdhre, partie 2 : L’après
Auteur : Martine S. Dobral
Éditions : Évidence Éditions (19 Septembre 2019)
ISBN : 979-1034810192
530 pages
Tome 4 : Le Livre de Laïrdhre, partie 2 : L’après
Auteur : Martine S. Dobral
Éditions : Évidence Éditions (19 Septembre 2019)
ISBN : 979-1034810192
530 pages
Quatrième de couverture
Après ses stupéfiantes découvertes à Greenhill Castle, leur
château familial, Julia dite Rawilia, Celle qui raconte, poursuit ses
investigations et sa remontée dans le temps à travers l’incroyable récit de sa
flamboyante ancêtre, Laïrdhre O’Meadhra. Haines tenaces, vengeances
implacables, amours exclusifs, survie envers et contre tous, destins
entrecroisés.
Mon avis
Cette seconde partie du tome 4 commence en Irlande dans le
monde contemporain. On retrouve Julia, que l’on a déjà rencontrée dans les
livres précédents. Elle est sur la terre de ses ancêtres. C’est une jeune femme
maintenant, toujours aussi solaire, belle, envoûtante. Au cours de son séjour,
elle se rend à Glendalough, un lieu en lien avec ceux qui l’ont précédée dans
sa famille. Une fois sur place, elle se sent « connectée » avec Laïrdhre
dont elle lit régulièrement l’histoire. A partir de là, nous alternons, comme
les autres fois, entre Eire médiévale et Irlande de notre temps (ou d’autres
endroits suivant les événements).
Je suis admirative de
la facilité (apparente car cela représente sans doute beaucoup de travail pour
que tout reste équilibré, en phase) avec laquelle l’auteur relie le présent et
le passé. Non seulement par le biais des personnages et de leurs points
communs, mais également par des fils ténus, des situations, des allusions, des
concours de circonstances etc… Je trouve que cela donne plus de sens à son
intrigue, ça l’enracine dans un contexte captivant, intéressant, séduisant.
On sent que Martine S. Dobral sait où elle va, que ses
personnages sont réfléchis, pensés. Elle n’oublie jamais de nous transmettre le
ressenti de ceux qu’elle évoque. Elle le fait avec intelligence, la vie n’était
pas la même autrefois et si les sentiments des hommes étaient identiques :
amour, colère, haine, jalousie… ils ne s’exprimaient pas forcément de la même
façon. De plus, chaque époque est esquissée avec les modes de vie, les outils,
les transports, les relations idoines.
Tout cela nous offre une histoire plaisante, prenante qui
nous permet de voir évoluer en parallèle Laïrdhre et Julia, chacune en proie
aux tourments de l’amour entre autres. Mais ne croyez pas qu’il ne s’agisse que
d’amour ! Il y a bien d’autres thèmes à découvrir dans ce recueil, et
notamment, toujours omniprésent, celui de la transmission.
J’ai pris beaucoup de plaisir à cette lecture. D’abord parce
que l’écriture est fluide, le vocabulaire et l’orthographe soignés. Le rythme
est soutenu, il y a souvent des rebondissements. Ensuite, la verte Erin et les
différents individus de ce récit me fascinent, sans doute parce que Martine S.
Dobral sait leur donner vie, les rendant palpables et présents.
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