Quand la lumière décline (In zeiten des Abnehmenden Lichts)
Roman d’une famille
Auteur : Eugen Ruge
Traduit de l’allemand par Pierre Deshusses
Éditions : Les escales (23 août 2012)
ISBN : 978-2365690126
430 pages
Quatrième de couverture
Berlin, 2001. Incurable. Suite à ce diagnostic, Alexander
part au Mexique, un rêve d’enfant nourri par les récits nostalgiques de sa
grand-mère. Pourtant, en 1952, celle-ci a tout fait pour mettre fin à son exil
et rentrer participer à la construction de l’État socialiste en Allemagne.
Mon avis
Comme l’annonce le sous-titre, on est ici face au roman d’une
famille (il y a d’ailleurs dès le début, un arbre généalogique). On commence à
Berlin, en 2001, où Alexander, Sacha, apprend qu’il ne guérira pas. Il décide
alors de partir sur les traces de sa famille.
A partir de là, les chapitres s’enchaînent présentant une
personne à une date précisée. Aucune chronologie, il s’agit de « flashs »,
d’instantanés d’une période évoquée. Au lecteur, s’il le souhaite de relier toutes
ces tranches de vie pour une continuité dans le récit. C’est par touches
successives, d’un pays à l’autre, d’un intervalle de temps à l’autre que se construisent
les relations familiales mais également l’Histoire avec un grand H, notamment
les événements vécus en Allemagne au vingtième siècle.
L’auteur alterne les points de vue, les ressentis, parfois
pour une même situation. Pendant une cinquantaine d’années, sur quatre générations,
Eugen Ruge expose les choix de vie (entre autres le communisme), les espoirs,
les désillusions, les avancées, les difficultés de chacun…. C’est intéressant. En
filigrane, régulièrement, Alexander en 2001 avec sa maladie incurable qui a
sans doute transformé son regard.
Si le récit et le contenu m’ont intéressée, je n’ai que peu
apprécié la construction de ce recueil, et cela m’a quelquefois gênée dans la
lecture. J’ai eu le sentiment d’un texte haché. Pourtant l’écriture est belle
(merci au traducteur), le propos porteur de sens mais je ne suis pas aussi
enthousiaste que je l’espérais lorsque j’ai commencé ce récit.
NB : la couverture est superbe !
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