Les parcelles du bonheur (Love in an English Garden)
Auteur : Victoria Connelly
Traduit de l’anglais par Elisabeth Bataille
Éditions : Amazon Crossing (21 janvier 2020)
ISBN : 978-2496700282
390 pages
Quatrième de couverture
La famille Jacobs vit à Orley Court depuis des générations.
Mais lorsque le mari de Vanessa Jacobs meurt et qu’elle hérite de la propriété,
elle s’aperçoit que leurs finances sont au plus mal. Pour pouvoir continuer à
vivre dans leur demeure bien-aimée, ses filles et elle sont dans l’obligation
d’en céder une partie – ce qui n’est pas du goût de la belle-mère de Vanessa,
qui réside elle aussi à Orley. De nouveaux habitants s’installent donc au
domaine : Laurence Sturridge et son père, Marcus.
Mon avis
« Les parcelles du bonheur » est un roman qui se
lit sans prise de tête, avec plaisir. L’écriture est fluide, agréable et les
protagonistes, bien que parfois un peu caricaturaux, sont bien décrits. C’est
une histoire très féminine, puisqu’au départ une mère, ses deux filles et la
belle-mère de la première, vivent dans une immense propriété. Une demeure de
famille qu’elles apprécient mais qu’elles peinent à entretenir depuis la mort
du mari, père et fils de toute cette gent féminine.
Vendre une partie de l’habitation est un crève-cœur mais
sans doute une bonne solution pour faire face financièrement. Cela signifie d’accepter
des inconnus, d’être un peu bousculés dans ses habitudes, mais cela peut
également offrir de belles rencontres… C’est toute cette « cohabitation »
et les conséquences qu’elle entraîne qui sont finement analysées dans ce recueil.
Chacun reçoit les « intrus » différemment. Les ignorer, leur parler,
devenir proches, être sur ses gardes ? Il y a tant de façons d’agir, de
ressentir les événements…. Ce qui est intéressant, c’est de voir que,
finalement, personne ne reste neutre et que chacune des femmes va évoluer….
J’ai apprécié cette lecture, tout en nuances délicates,
présentant avec intelligence des problèmes de notre société : le veuvage,
les points de vue selon les générations, la réinsertion, les maux des réseaux
sociaux et bien d’autres thèmes encore….
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