Le droit à la paresse
Auteur : Paul Lafargue
Éditions : Mille et une nuits (1er Juillet 1997)
Première édition : 1880
ISBN : 978-2910233303
80 pages
Quatrième de couverture
Et si Le Droit à la paresse était beaucoup plus qu'un
pamphlet superbement écrit ? S'il contenait une compréhension essentielle de la
transformation nécessaire et actuelle de nos sociétés à travers la nature même
du travail productif ?
Petite note
Dans la nuit du 25 au 26 novembre 1911, Paul et Laura
Lafargue mettaient fin à leurs jours, considérant qu’il était temps d’en finir
avant d’être une charge pour les autres. Le premier s’était rendu célèbre pour
son Droit à la paresse, la seconde était la fille et la traductrice de Karl
Marx. A leur manière, ils n’ont pas voulu voler le bien le plus précieux de
tout être capable de sentir et de penser, le temps.
Mon avis
Lorsque j’étais en terminale, notre professeur de
philosophie nous avait donné comme sujet d’un devoir « Travaillons, il n’y a
que cela qui amuse » (Pasteur). Je me souviens très bien avoir écrit une «
fable » qui avait désarçonné mon professeur. Il m’avait dit « Au bac, ça passe
ou ça casse : 2 ou 18…. »
Bref, je me suis retrouvée dans le ton enjoué de Paul
Lafargue, pour nous rappeler le « droit à la paresse » (pourquoi pas un devoir
de procastiner de temps en temps ?). Savoir souffler, prendre le temps, ne pas
toujours vouloir rentabiliser et produire… Vaste programme… La richesse entraîne
la richesse et …. Dans ce court texte, il « écorche » les bourgeois, les curés,
le capitalisme etc… Et bien sûr, même si l’écrit date, c’est encore d’actualité
!!!
Utiliser son temps librement sans en être esclave… L’amour
du travail n’a-t-il pas redistribuer inéquitablement le temps de repos ? Le
progrès était censé permettre à l’homme de gagner du temps … lequel ?
Lire ou relire " Le droit à la paresse", c’est se
poser, prendre le temps et peut-être recevoir en pleine face des questions
qu’on avait oubliées….
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