L'avenir nous appartient (All my tomorrow)
La saga du bord de mer – Tome 6
Auteur : Tamara McKinley
Traduit de l’anglais (Angleterre) par Danièle Momont
Éditions : L’Archipel (5 Novembre 2020)
ISBN : 978-2809839630
400 pages
Quatrième de couverture
Londres, 1942. Pour fuir les bombardements autant qu'un mari
violent, la jeune Ruby Clark est contrainte de quitter la ville. Direction
Cliffehaven, sur la côte sud-est de l'Angleterre. Sur place, Ruby tente de se
reconstruire et d'oublier l'épisode traumatisant qu'elle a vécu. Par chance,
elle trouve vite un emploi d'ouvrière dans une usine d'armement et une chambre
chez l'habitant. Mais le couple qui l'héberge n'a rien d'hospitalier, et Ruby
craint de vivre un nouveau calvaire.
Mon avis
Ce livre est le sixième de la série « La saga du bord
de mer » mais, comme les précédents, il peut être lu indépendamment. Malgré
tout, lorsqu’on connaît une partie des personnages, on a plaisir à suivre leur
vie, leur évolution et à revisiter à leurs côtés des événements historiques. En
effet, l’auteur inscrit son récit sur un fond avec des faits réels, ayant
existé. Cela donne de la crédibilité au vécu de ceux que nous suivons sans
surcharger le texte. Tout est habilement mêlé. Pour intéresser encore plus, si
besoin, le lecteur, on retrouve des protagonistes connus, familiers, attachants
et afin d’avancer sans lasser, de nouveaux individus apparaissent et
établissent des liens avec ceux que nous connaissons déjà. Chacun aura alors
son lot de de soucis, de problèmes mais également de bons moments, d’humour, d’échanges
et de partages. Les textes de Tamara McKinley sont toujours porteurs de belles
valeurs d’entraide, de soutien, de respect sans pour autant tomber dans la
mièvrerie.
Dans ce recueil, nous sommes en 1942, la guerre fait rage.
Ruby, aidée par sa mère, quitte Londres et un mari hyper violent. Elle atterrit, après bien des déboires, dans
la pension du bord de mer. Cette maison est tenue par Peggy Riley, une femme
volontaire, altruiste, qui croit en la vie, en l’homme au sens large du terme.
Elle « s’oublie » souvent pour se mettre au service des autres. Elle
accueille de nombreuses locataires, qui ont chacune, une raison d’être là. La
bonne humeur règne et tout le monde fait de son mieux pour que tout se passe
bien.
Par les yeux de Ruby, sa nouvelle pensionnaire, on découvre la vie des
ouvrières, les tensions entre les nouvelles et les plus anciennes, les hommes
qui se croient tout permis et tout puissants. Et puis la fraîcheur des jeunes
militaires, pas forcément très matures, mais dévoués, prêts à se battre tout en
gardant les yeux ouverts, des fois qu’une belle jeune fille croise leur regard….
Ron Riley, le beau-père de Peggy, est également très présent dans ce livre. Il
a son franc parler, il est parfois « brut de décoffrage » mais il
gagne à être connu car il a un cœur grand comme ça.
L’écriture est limpide, agréable. La traductrice fait un
travail remarquable et ça compte énormément pour celui ou celle qui lit car c’est
fluide. Le style est vif, il y a de la vie dans les romans de l’auteur. On ne
peut pas vraiment parler de rebondissements mais de faits qui s’enchaînent et
qui déclenchent certaines conséquences comme dans la « vraie vie ». C’est
sans doute pour cela qu’on s’imprègne très rapidement de l’ambiance, et qu’on
apprécie d’accompagner sur plusieurs années, les personnes qui nous sont
présentées.
Comme les précédents, j’ai beaucoup apprécié cet opus. Tamara
McKinley m’accroche dès les premières lignes et reste scotchée aux pages qui
défile sous mes yeux.
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