La nouvelle eau et autres récits
Auteur : Valérie Jacq
Éditions : L’Harmattan (29 Septembre 2020)
ISBN : 978-2-343-21182-4
106 pages
Quatrième de couverture
Des personnages attrapés au vol, vivants, réels ou
imaginaires. Des histoires pour rire, pour rêver ou regretter... La magie n'est
jamais loin. Des mondes parallèles qui cernent le nôtre et parfois s'y mêlent
en un pied de nez ou un coup du sort. La mort aussi est là, nous apaise ou nous
menace, dessine les contours de nos existences ; même pas peur ! Un immeuble
caractériel, un sorcier gourmand, des philosophes polissons, de la volaille
diplomatique... et l'amour, lorsqu'il dure même après la fin de l'histoire.
Mon avis
Onze nouvelles, onze histoires d’une belle écriture, avec un
style accessible à tous. Les lieux sont variés, les époques également et les
personnages sont tous à découvrir. Chaque récit a un point d’ancrage, un petit
quelque chose de particulier comme un immeuble, un animal, un humain ou autre. Partant
de chaque idée, des ramifications entraînent le lecteur dans le récit. Ce n’est
pas très long (normal, on parle de nouvelles) mais bien renseigné pour qu’on
pénètre dans l’atmosphère sans problème et qu’on s’intéresse immédiatement aux
faits.
Il n’est pas aisé, en quelques pages, de captiver le lecteur
et de maintenir son attention. Parfois l’auteur réussit quelques chroniques et
rate complètement les autres ou alors il reste dans une « veine » qu’il
connaît bien afin d’« assurer » sans prendre de risque.
Valérie Jacq a su dans ses textes, se renouveler, mettant en
scènes des protagonistes qu’on a plaisir à découvrir. Le propos peut être léger
ou plus grave, abordant en filigrane des sujets de société comme la filiation,
le suicide, les études, le travail, le partage… Il y a comme une petite morale
que l’on peut tirer de chaque narration mais ce n’est jamais sur un ton de « donneuse
de leçons ».
J’ai particulièrement apprécié le fait que l’auteur raconte
bien. On peut lire mais on pourrait écouter, retransmettre ce qu’on a découvert
à l’infini comme si « La nouvelle eau et autres récits » s’inscrivait
dans ce qu’on offre aux générations futures, un peu comme le patrimoine familial
afin d’apprendre, de comprendre, de progresser et de vivre mieux ensemble.
J’ai souri devant cet immeuble avec une fuite d’eau qui
change le cours de la vie des hommes. J’ai ri devant la disparition des
pintades, j’ai serré les poings en constatant ce que faisait le magicien. J’ai
tremblé en lisant « Sauver sa peau ». J’ai été ému par Abdou, et pas
seulement parce que c’est le prénom d’un de mes élèves mais parce qu’on peut
avoir des rêves et s’accomplir autrement…. Chacune des onze histoires a su me « parler »
d’une façon ou d’une autre, me procurant de nombreuses émotions. Le phrasé et
le vocabulaire sont soignés, le contenu à découvrir.
Le fond, la forme et une jolie couverture pour compléter le
tout !
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