La maison à droite de celle de ma grand-mère
Auteur : Michael Uras
Éditions : Préludes (28 Février 2018)
ISBN : 978-2253107903
320 pages
Quatrième de couverture
"Giacomo, ne tarde pas. Les médecins sont formels, la
fin est proche."
C'est ainsi que notre héros, un jeune traducteur
espiègle et rêveur, retourne sur l'île de son enfance, où sa grand-mère est au
plus mal. Et alors qu'il doit rendre un travail sans tarder, soudain, c'est
toute la Sardaigne qui le retient ….
D'une crique perdue aux ruelles pittoresques que bordent les maisons de
couleur, entre une bouchée de dolci et les pastilles miraculeuses du docteur Ignazio,
pas de doute, la maison de Giacomo est une île. Mais pourra-t-il en repartir ?
Mon avis
C’est avec une nostalgie grandissante au fil des pages que
Michael Uras nous emmène en Sardaigne.
Nous accompagnons Giacomo qui revient sur ses terres pour
les derniers jours de vie de sa grand-mère. Mais dans cette île surchauffée,
aux maisons colorées, rien ne se déroule comme il l’avait imaginé. Il revoit
d’anciennes connaissances, sa mère et son père sont à leur manière omniprésents
ainsi que sa famille et ses relations parfois houleuses….
Ce séjour sur ses terres natales va être l’occasion de faire
le point sur sa vie, sur son métier, sur ses priorités, sur ses choix mais
c’est également un chemin vers la résilience….
Portée par une écriture délicate, lumineuse, l’auteur nous
offre là, un récit assez lent, porté par les interrogations, les réflexions,
les remarques, les dialogues de Giacomo…. Le métier de traducteur du principal
protagoniste est l’occasion d’émettre des suggestions sur la littérature, sur
les vérités contenues dans les textes, sur le choix des mots qui peuvent prêter
à confusion….
Une lecture atypique, surprenante parfois, qui ne m’a pas
déplu.
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