Moi, Malala , Je lutte pour l'éducation et je résiste aux
talibans (I am Malala : the story of the girl who stood up for education and
was shot by the Taliban)
Auteur : Malala Yousafzai avec la contribution de Christina Lamb
Traduit de l’anglais par Pascal Loubet
Éditions :Calmann-Lévy (9 Octobre 2013)
ISBN : 978-2702154403
390 pages
Quatrième de couverture
Lorsque les talibans ont pris le contrôle de la vallée du
Swat, au Pakistan, une toute jeune fille a élevé la voix. Refusant l’ignorance
à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzai résolut de se battre
pour continuer d’aller à l’école. Son courage faillit lui coûter la vie.
Mon avis
"Un enfant, un professeur, un livre et un stylo
peuvent changer le monde"
Je me souviens très bien, la première fois que j'ai parlé de
Malala, Une de mes élèves répétait à l'envi « Pas le goût maîtresse.... ». Je lui avais alors suggéré d'aller à
l'ordinateur de la classe, de taper « Malala » dans un moteur de recherches, de
revenir me voir ensuite.... C'était en 2011, on commençait à parler d'elle
ailleurs que dans son pays. Maintenant la plupart des gens la connaissent... Et
elle s'est vue décerner en Octobre 2014, le prix Nobel de la paix à tout juste
16 ans...
Ce livre est construit en cinq parties, dont le nombre de
pages est inégale,
On découvre d'abord l'histoire de son père et l'attitude de
ce dernier à la naissance de Malala, le profond désir de lui offrir la même
éducation qu'à un garçon. Et puis, on « rencontre » la jeune fille, celle qui a
soif de savoirs, mais également de justice, celle qui commence par un blog
relayé par la BBC, sous le pseudonyme de Gul Makai et qui combat pour l'éducation
des jeunes filles dans un pays où les talibans ne veulent pas de ça. Elle a
grandi dans l'école que dirigeait son père et n'a eu de cesse d'apprendre
toujours et encore et surtout le souhait que les autres filles se voient offrir
la même chose qu'elle. Elle a toujours beaucoup lu, avide de tout ce qui peut
l'aider à avancer dans le monde.
Sa relation avec son père est très forte, il la porte dans
toutes ses luttes.
- Tu as peur, à présent ? Demandai-je à mon père.
- La nuit, la peur est forte, disait-il. Mais le matin,
en plein jour, nous retrouvons le courage.
[...]
Si l'on souhaite résoudre un conflit ou une querelle, il
faut en premier lieu parler le langage de la vérité.
Bien entendu, elle a peur parfois.
« Adieu musique ! Il vaut mieux taire même tes airs les
plus doux. Les talibans à l'orée du village ont figé toutes tes lèvres. »
Après la tentative d'assassinat dont elle a été victime, il
lui a fallu de longs mois pour retrouver la santé, des opérations délicates,
dont une reconstruction du crâne. Elle était inquiète, loi des siens, coupée de
ses racines, et au départ sans contact avec eux.
Elle vit maintenant, avec sa famille, à Birmingham, mais on
sent bien que ce n'est pas facile pour elle d'être loin de ses racines.
Mais elle continue d'agir, elle témoigne, elle parle, elle
écrit, elle lutte. C'est un tout petit bout de femme qui a du caractère, qui ne
pense pas qu'à elle mais aussi aux autres. C'est un tout petit bout de femme
qui a tout d'une grande dame....
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