Octobre (Kastanjemanden)
Auteur : Søren Sveistrup
Traduit du danois par Caroline Berg
Éditions : Albin Michel (27 février 2019)
ISBN : 978-2226438997
645 pages
Quatrième de couverture
Début octobre, dans la banlieue de Copenhague, la police
découvre le cadavre d'une femme amputée d'une main. À côté du corps, un petit
bonhomme fabriqué à partir de marrons et d'allumettes. Chargés de l'enquête, la
jeune inspectrice Naia Thulin et l'inspecteur Mark Hess découvrent vite que
cette figurine est porteuse de mystérieuses empreintes : celles de la fille de
Rosa Hartung, ministre des Affaires Sociales, enlevée un an plus tôt et
présumée morte. Thulin et Hess explorent toutes les pistes qui leur révèleraient
un lien entre la disparition de la fille de la ministre et la victime à la main
coupée.
Mon avis
Avant de commencer ce gros roman, je ne connaissais rien de
l’auteur mais j’ai découvert ensuite qu’il avait créé une série réputée appelée
« The Killing ». Maintenant que j’ai terminé ma lecture, je vais
attendre avec impatience qu’il écrive à nouveau.
Au tout début du roman, une scène dans une ferme, aucun
indice pour savoir comment elle va être liée à la suite du récit. Tout ne s’éclairera
qu’à la fin. On passe ensuite au présent, en 2019, trente ans après. Des femmes
sont découvertes mortes et il est très difficile pour les enquêteurs de
comprendre pourquoi elles. Tout cela rebondit sur une affaire pourtant classée...
Plus personne ne comprend, même pas le lecteur qui pourtant reste scotché aux
pages tant ce récit est prenant.
Deux enquêteurs majeurs ont les rênes des investigations. Naia
Thulin a de l’ambition, elle est vive, intuitive. Son collègue Mark Hess est là
parce qu’il a été « puni » et éjecté d’Europol jusqu’à ce que les
chefs décident de le réintégrer. Ils ne fonctionnent pas de la même façon et
ont parfois du mal à collaborer, tant chacun veut préserver son jardin secret. Au-dessus
d’eux, Nylander qui a résolu l’affaire classée et qui n’a pas du tout envie qu’on
la ressorte. Inutile de dire que pour les deux policiers ce ne sera pas facile
car il ne va en rien leur faciliter la tâche.
Ce recueil est captivant. On voit nettement les jeux d’influence
entre les policiers, dans le milieu politique, ce qu’il est bon de faire pour
rester politiquement correct. Il y a une atmosphère tout à fait palpable. Et
surtout, pas un seul temps mort malgré le nombre de pages.
L’écriture (merci à la traductrice) est addictive. Le rythme
ne faiblit pas et il y a continuellement quelque chose à découvrir. On ne peut
pas comprendre qui agit dans l’ombre et pourtant on veut savoir alors on ne
lâche plus le livre ! C’est ce qui m’est arrivé.
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