Gōkan
Auteur: Diniz Galhos
Éditions: Le Cherche-Midi (7 Juin 2012)
ISBN: 978-2749126111
220 pages
Quatrième de couverture
Tokyo, 2010. Une garagiste,
jeune, jolie, très désagréable. Son père, ancien Béret Vert, à peine plus
aimable. Une valise diplomatique débordant de billets. Un assassin américain
lancé dans un safari humain. Des yakuzas dépassés. Du béton, de l'électricité,
des armes et du sang. De la musique, du
cinéma. Et un professeur de la Sorbonne chargé de voler une bouteille de saké
appartenant à Quentin Tarantino. Secouez le tout.
Mon avis
Note de la chroniqueuse:
gokan ( ??, lit. « livre relié ») : type de livres illustrés
d’ukiyo-e (estampes), extrêmement populaires au XIXe siècle, et qui s’inspirent
pour la plupart des histoires de vendettas du théâtre kabuki.
L’idée de départ me semblait plutôt pas mal: un roman
déjanté, original et jubilatoire …
De plus, écrit sous la forme d’un synopsis, les chapitres
tenant lieu des différentes scènes et personnages qui s’y mouvaient.. Tiens une
écriture qui change, donc à tester !
Oui, mais voilà….
Cassiopée se lassa…..
De quoi?
Des tournures de phrases décrivant des scènes «visuelles»
comme si elles devaient être « décortiquées »…. « Elle se prit la tête dans
les mains, réfléchit profondément en se frottant les yeux et se demanda comment
donner son avis, en toute franchise, sans vexer l’auteur tout en restant
honnête. Puis elle se mit à tapoter sur le clavier en écoutant un air de jazz.
Son chemisier bleu et son jean lui donnaient l’allure d’une …. » Vous voyez
ce que ça donne ? Pas vraiment léger à lire, une photo irait plus vite droit au
but….
Des allusions cinématographiques (mais elle se devait de
convenir que sa culture n’était peut-être pas assez étendue dans ce domaine…
même si elle a « reconnu » les sous-entendus pour certains « classiques » comme
Pulp Fiction) …
Des dialogues qui, elle l’espérait, auraient dû, tous, la
faire rire, l’amuser, et lui donner à penser « Waouhh, c’est fin, c’est drôle
et bien amené… »
De la vulgarité, non nécessaire à si haute dose, pour
certains chapitres….
Du rythme irrégulier dans le contenu, certaines scènes allant très vite (avec des morts qui s’amoncellent un peu trop de temps à autre) et d’autres se traînant comme lorsqu’on cherche à remplir des lignes sans but précis….
Pourtant….
Chaque chapitre est « sous titré » par une musique et ça
c’est très bien ! Cela donne envie de découvrir les morceaux évoqués, on a le
souhait d’essayer de comprendre pourquoi ce titre plutôt qu’un autre et son
rapport avec ce qu’on lit.
L’histoire se passe à Tokyo et certains aspects sont
retranscrits sur un mode humoristique comme la mafia japonaise….
Le scénario de base est le suivant: un professeur, qui va
donner des cours à Tokyo, est abordé à l’aéroport. Un homme lui demande de
partir à la recherche d’une bouteille de saké, appartenant à Quentin Tarantino.
Il fera des rencontres improbables et côtoiera des tas de personnages, dont
pour certains, on pourra se demander ce qu’ils font là …
Sans sortir vraiment du lot, cette idée aurait pu se
démarquer si elle avait été présentée différemment…..
En conclusion:
ウィルは正当である方が良いです (1)
(1) Fera mieux la prochaine fois
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire