L’équipière
Auteur: Joëlle Chamalet
Éditions: Les deux encres (1 er Décembre 2009)
ISBN: 978 2 35168 137 4
230 pages
Quatrième de couverture
La cinquantaine perplexe, Joëlle Chamalet est une voyageuse
solitaire au parcours déjà bien étoffé. Pourtant, dans son grenier intérieur,
un rêve encore en gestation : « embarquer sur un voilier comme équipière au
long cours, et si possible avant d’avoir un déambulateur ! ».Parce qu’il n’est
jamais trop tard pour vivre ses désirs les plus fous, elle est partie en
bateau, sur la mer et les océans. Voici le récit décalé et atypique d’une
aventure maritime, raconté par un drôle de petit mousse qui adore, en vrac, les
bateaux, Led Zeppelin et les îles désertes. L’auteur nous livre sans complexe
tout ce qu’il faut savoir pour ne jamais mettre le pied sur le pont d’un
voilier, mais tout ce que vous devez connaître pour en avoir terriblement envie
!De sa conception à sa réalisation, un périple savoureux qui l’a menée de Sète
aux îles Fidji, en passant par le Cap Vert et la Polynésie française, du Capitaine
Crochet à Surcouf, le tout raconté par une « quinqua » au cœur d’artichaut,
avec une verve insolente, drolatique et délicieusement intime.
Mon avis
Qui n’a pas, dans un coin de sa tête, de son cœur, un rêve?
Un rêve caressé, secret ou dévoilé, un rêve qui nous habite,
qui nous nourrit aussi…
Un rêve, ça peut vous maintenir en vie, vous garder dans
l’envie, vous permettre de tenir lorsque le quotidien devient gris en
permettant de penser: « un jour… »
Joëlle Chamalet a franchi le pas, elle a décidé de larguer
les amarres des journées ordinaires et de partir comme équipière sur un
bateau….
C’était un vieux rêve écrit sur un bout de papier qui tout à
coup est venu la démanger …
Elle nous raconte, elle se raconte, sans complaisance, dans
un langage frais à l’humour de bon aloi.
Lorsqu’on imagine un périple en bateau, on a tendance à
avoir les images «papier glacé» des magazines sous les yeux: pause bronzage sur
le pont, verre givré contenant une boisson fraîche avec une paille colorée,
soleil et alizés… Arrêts près des plages au sable fin, décoré de palmiers….
Trajets accompagnés par les dauphins… Petites villes portières, rencontres
agréables ….
Et là, la plupart d’entre nous pensent «C’est le rêve…»
(sauf si on déteste la mer bien entendu…)
Lire le récit de Joëlle Chamalet nous éclaire, nous
intéresse, nous fait sourire et désacralise le rêve…
Exit les petits maillots, la peau bronzée et le soleil…
Il faut déjà trouver le bon capitaine… et pour une femme, ce
n’est pas simple…
Les objectifs ne sont pas forcément les mêmes…. Pas de promotion canapé mais bien un choix ou pas de partager la cabine….
Une fois le partenaire trouvé (et si la rencontre peut perdurer),
il va falloir partager le quotidien et déjà mettre son mouchoir sur ses envies
de grosse valise, pile de livres, légumes, fruits frais et yaourts à volonté….
C’est bien agencé un bateau mais…
L’eau est rationnée (l’auteur nous explique « un verre pour
se laver les dents et les fesses… toujours dans cet ordre… »)
Les toilettes…..hum, pas de détails, heureusement qu’ils
font ça loin des plages…
Pas moyen de s’isoler, d’aller faire un tour si on se
supporte mal…
Et puis, et puis, les tempêtes, le roulis; les ports où l’on
ne peut pas aborder….
Mais comme le souligne l’auteur, une fois à terre, on oublie
tout (euh… elle oublie tout…) et elle ne garde que les bons souvenirs, les
paysages et les rencontres qui l’ont émerveillée…
Jusqu’au prochain départ….
Un livre pour se détendre pendant les vacances, pour rêver
pendant l’année en attendant les prochains congés…
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