Miséricorde (Kvinden i buret)
Auteur : Jussi
Adler-Olsen
Traduit du danois par Monique
Christiansen
Éditions : Albin
Michel (5 octobre 2011)
ISBN : 978-2226229939
500 pages
Quatrième de couverture
Pourquoi
Merete Lyyngaard croupit-elle dans une cage depuis des années ? Pour quelle
raison ses bourreaux s'acharnent-ils sur la jeune femme ? Cinq ans auparavant,
la soudaine disparition de celle qui incarnait l'avenir politique du Danemark
avait fait couler beaucoup d'encres.
Mais, faute d'indices, la police avait classé l'affaire. Jusqu'à l'intervention des improbables Carl Morck et Hafez el Assad du Département V, un flic sur la touche et son assistant d'origine syrienne. Pour eux, pas de cold case ...
Mon avis
Une
personnalité politique a disparu il y a cinq ans. Une enquête a été menée sans
succès.
Un policier vient de vivre une situation comme on n’en souhaite à personne et il est mis au placard de l’institution. On lui donne de vieux dossiers pour l’occuper et un adjoint, réfugié syrien, dont il n’a que faire, bien déterminé à attendre que le temps passe et que les journées s’enchainent sans trop travailler…
Bien entendu, un des premiers dossiers qu’il va regarder et essayer de creuser et celui de la disparition brutale de cette femme, membre du gouvernement.
On suivra, parallèlement, l’emprisonnement de cette dernière, sa lutte pour survivre, comprendre ce qui lui arrive et l’enquête, menée par ce drôle de couple: un syrien pas très toujours très net (dit-il toute la vérité à son chef ?) et ce flic bougon relégué dans un bureau au sous-sol.
Je me suis beaucoup plus intéressée à la partie « recherches » des deux hommes qu’à l’emprisonnement de Merete, qui n’a que d’intérêt, dans la façon dont elle lutte (mais les descriptions des maux n’ont pas retenu mon attention). La relation des deux hommes et son évolution est par contre, intéressante, de par son côté atypique, due à la personnalité singulière des deux protagonistes.
L’écriture
est fluide, le rythme soutenu, on ne s’ennuie pas et tout va très vite.
Un bon polar qui se lit bien et donc l’envie de retrouver cet auteur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire