Chimère (La vérité est au fond du Puits)
Auteur : François Rivière
Éditions : Boutique du cadeau personnalisé (12 Novembre 1999)
ISBN : 97856321456
230 pages
Quatrième de couverture
Il regarda longuement le porte-document en cuir posé sur son
bureau, les yeux plissés, comme pour mieux en percer le secret. Il comprit
soudain ce qui le gênait depuis le début de sa lecture. Il sursauta, comme
traversé par une décharge électrique. Impossible… Il ne voulait pas croire ce
que lui révélaient ses yeux. Et pourtant cela ne pouvait pas être le fruit du
hasard. Pas avec ELLE. Ou alors…cela ne pouvait signifier qu’une chose : elle
savait … ou saurait un jour.
Mon avis
François Rivière a l’art et la manière de mettre en scène
des personnages qui ont tout de ceux qu’on côtoie dans la vie quotidienne. Dans
ce roman, les protagonistes, qui dans la famille, qui dans le cadre
professionnel, sont des hommes et des femmes ordinaires.
Cela permet au lecteur de s’identifier très rapidement à
l’un des individus, de préférence celui qui a des problèmes, par empathie, et
de suivre le fil de l’histoire, somme toute assez simple, sans perdre pied.
Cela peut être un bémol pour les lecteurs aguerris, demandant une intrigue
complexe et des êtres au profil psychologique développé mais il peut être
agréable, de temps à autre, de lire quelque chose de très fluide.
Il faut dire que le but n’est pas de faire compliqué mais
personnalisé. En effet, l’auteur, en fonction des indications qu’on lui
donnera, adaptera ses écrits (lieux, noms des personnages, situations) et
créera un livre à votre image ou à l’image de celui (ou celle) à qui vous
voulez l’offrir.
L’écriture est alerte et dynamique, les dialogues vivants et
la présentation plaisante.
Le nombre de pages est en rapport avec une histoire facile à
lire mais très efficace.
Les événements ‘enchaînent créant une atmosphère d’angoisse
de plus en plus pesante, pour le plus grand plaisir du lecteur de thrillers….
Ici, une jeune femme, qui travaille pour un grand projet
publicitaire, se met dans l’idée de connaître un peu plus, son père qui est
décédé très jeune. Il n’est pas toujours bon de creuser et d’aller fouiller les
archives familiales. « Soulever un lièvre » peut s’avérer dangereux….
Et les non-dits « familiaux » ont quelques fois « raison
d’être ….
Un petit regret…J’ai deviné la fin (et je me pose la question de ce que savait vraiment la mère de Cathy puisqu’elle lui déconseille de « remuer le passé »…) mais on mettra cela sur le compte de l’expérience de celle qui lit beaucoup de livres de ce style….
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